Occurences de l'expression

l

pour REGNARD, DUFRESNY

Options de recherche : partie de mot et  insensible à la casse

LA BAGUETTE DE VULCAIN (1693)

  1. Ô Amour ! Petit dieu félon, v.1 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  2. Toi qui fais flamber ton brandon v.2 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  3. Dans le tréfonds de ma poitrine, v.3 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  4. Par un julep confortatif ; v.5 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  5. Car l'hideux aspect de la mine v.6 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  6. Les effets d'une médecine. v.9 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  7. Toi, glouton, ribaud, Sarrasin, v.10 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  8. Qui, par ton dol et mal engin, v.11 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  9. Retiens ma gente tourterelle ; v.12 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  10. Ont bien pu garder si longtemps v.14 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  11. L'honneur de cette jouvencelle ? v.15 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  12. las ! Dans nos jours verglissants, v.16 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  13. Pour conserver une pucelle v.17 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  14. Jusqu'à l'âge de quatorze ans, v.18 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  15. Combien faudrait-il de géants ! v.19 (Acte 1, scène 1, ROGER)
  16. Enfin, Roger, voici le jour où tu dois donner des marques de ta valeur, et délivrer Bradamante de l'enchantement qui la possède depuis deux cents ans. (Acte 1, scène 1, ROGER)
  17. Mais il est temps de mettre à fin l'oeuvre commencée. (Acte 1, scène 1, ROGER)
  18. Combattons ce géant pendant qu'il est endormi. (Acte 1, scène 1, ROGER)
  19. Allons, allons, debout : depuis deux cents ans de sommeil n'êtes-vous pas lasse de dormir ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  20. On ne saurait tirer une femme du lit. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  21. Je vous demande pardon, la belle, si je vous ai interrompue dans un rêve dont peut-être vous auriez été bien aise de voir la fin. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  22. Ciel ! (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  23. Le coloris de mon visage vous surprend ? Apprenez que depuis deux cents ans les hommes ont changé du blanc au noir, et les femmes du noir au blanc et au rouge. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  24. Il y a deux cents ans que je n'ai vu le jour ? (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  25. las ! (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  26. Je ne trouverai donc plus l'amant qui m'était destiné pour époux ? (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  27. Vous étiez donc fille quand vous vous êtes endormie ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  28. Et l'êtes-vous encore ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  29. La chose est problématique, et je crois que vous n'auriez pas dormi si tranquillement. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  30. Mais dites-moi, je vous prie, comment faisait-on l'amour de votre temps ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  31. Le coeur se payait par le coeur. (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  32. Une fille croyait tout ce que lui disait son amant, et l'amant ne disait que ce qu'il pensait. (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  33. La tendresse durait autant que la vie ; plus on était amoureux, plus on était aimé ; plus on était aimé, plus on était fidèle ; et on ne consultait que l'amour pour faire les mariages. (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  34. Que ce n'est plus le temps ! (Acte 1, scène 2, ROGER)
  35. Quand on veut se marier aujourd'hui, on va chez le père et la mère marchander une fille comme une aune de drap : et tel qui croit acheter la pièce tout entière, trouve souvent qu'on en a levé bien des échantillons. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  36. Mais de votre temps, comment un mari vivait-il avec sa femme ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  37. Dans une union charmante ; la volonté, les biens, les plaisirs, tout devenait commun, sitôt qu'on s'était donné la foi. (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  38. Que ce n'est plus le temps ! (Acte 1, scène 2, ROGER)
  39. Premièrement, dans ce siècle-ci, il n'y a plus de foi à donner, et la communauté ne subsiste que dans les articles du contrat. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  40. Un mari n'a rien de commun avec sa femme que le nom et la qualité ; il a sa table seul, son carrosse seul, sa chambre seul ; il n'y a que son lit que bien souvent il n'a pas tout seul. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  41. Mais de votre temps, avait-on trouvé l'art de s'égorger avec la plume ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  42. Plaidait-on vigoureusement ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  43. Qui est-ce qui rendait la justice ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  44. C'étaient d'anciens et vénérables magistrats, qui passaient la nuit à examiner les procès, et le jour à les juger. (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  45. Que ce n'est plus le temps ! (Acte 1, scène 2, ROGER)
  46. La plus grande partie de nos juges passent présentement la nuit à courir le bal, et le jour à dormir à l'audience. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  47. Comment peuvent-ils donc apprendre leur métier ? (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  48. Cela n'empêche pas qu'ils ne sachent la procédure comme des Césars, surtout en amour ; et les arrêts qu'ils rendent auprès des dames, sont, l'été, par défaut contre les officiers, et l'hiver, contradictoires avec les financiers. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  49. Les plus divertissantes du monde : elles étaient agréablement mêlées de danses et de symphonies. (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  50. Que ce n'est plus le temps ! (Acte 1, scène 2, ROGER)
  51. Tout cela est retranché, et nos théâtres seraient terriblement lugubres, si messieurs du parterre ne prenaient soin quelquefois de les égayer avec leur symphonie. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  52. Mais, après avoir satisfait toutes vos questions, ne puis-je savoir, brave champion, à qui je suis redevable de ma délivrance ? (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
  53. À moi, qui suis la fleur de la chevalerie, le redresseur des torts et le syndic de toute la magie. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  54. Alli Astaroth, Abracadabra. Barbara celarent darii, ferio baralipton. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  55. Que je suis malheureuse ! (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  56. Je vois tout le monde en joie ; mais pour moi, je ne saurais rire. (Acte 1, scène 3, M?LISSE)
  57. Qu'avez-vous donc, la belle larmoyeuse ? (Acte 1, scène 3, ROGER)
  58. Et je ne le trouve plus... hu, hu ! (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  59. La perte d'un mari vous afflige si fort ? (Acte 1, scène 3, ROGER)
  60. Vous avez beau pleurer en musique, vous ne trouverez guère de veuves qui fassent la contrepartie avec vous. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  61. Monsieur le sorcier, vous qui êtes si habile homme, ne pourriez-vous pas me faire retrouver mon cher époux ? (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  62. Rien ne m'est impossible. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  63. Par la vertu de cette baguette, je découvre les eaux et les trésors les plus cachés ; c'est avec cette baguette que je suis les meurtriers à la piste, par mer et par terre ; et c'est enfin avec cette baguette que je retrouve les maris perdus. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  64. Est-il possible ? (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  65. Je crois que sans moi vous n'auriez guère de pratiques ; car un mari est un meuble qui ne se perd pas aisément, et je n'ai point encore vu d'affiches pour des maris perdus. (Acte 1, scène 3, M?LISSE)
  66. Mais il est bon de vous avertir que ma baguette n'a de vertu que sur des maris d'une certaine espèce. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  67. Parlez-moi franchement : avez-vous toujours été bien fidèle au vôtre ? (Acte 1, scène 3, ROGER)
  68. Si j'ai été fidèle ? (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  69. J'aurais dévisagé un homme qui aurait eu la hardiesse de me regarder seulement entre deux yeux. (Acte 1, scène 3, M?LISSE)
  70. C'est que ma baguette est un présent qui m'a été fait par Vulcain : elle n'a point de vertu sur les maris dont les femmes ont été fidèles ; mais quand elle approche d'un mari tant soit peu vulcanisé... (Acte 1, scène 3, ROGER)
  71. Pour peu que vous ayez écorné la fidélité matrimoniale, je vous réponds de retrouver votre mari. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  72. Allez, allez ; parlez en toute assurance. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  73. Il venait chez nous autrefois un certain petit plumet, qui était terriblement sémillant. (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  74. Monsieur, est-ce assez pour la baguette ? (Acte 1, scène 3, M?LISSE)
  75. J'ai reçu aussi des présents d'un banquier qui faisait tout ce qu'il pouvait pour faire profiter son argent auprès de moi. (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  76. Monsieur, est-ce assez pour la baguette ? (Acte 1, scène 3, M?LISSE)
  77. S'il faut tant de choses ! (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  78. Mais que diable ! (Acte 1, scène 3, ROGER)
  79. Il faut ce qu'il faut, une fois. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  80. Là, voyez, voyez. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  81. Il fréquentait aussi au logis un petit blondin à rabat, qui... (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  82. Cet homme à rabat était-il de la grande ou de la petite espèce ? (Acte 1, scène 3, ROGER)
  83. Mais son rabat était de quatre doigts plus court que celui d'un conseiller, et nous allions souvent nous promener ensemble. (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  84. Il n'y a pas encore là de quoi faire tourner la baguette. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  85. Il me mena une fois promener hors de la ville ; mais malheureusement la flèche de son carrosse rompit, et nous fûmes obligés de coucher à sa maison de campagne. (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
  86. En voilà plus qu'il n'en faut. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  87. Nous retrouverons votre mari, fût-il dans le centre de la terre. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  88. Va, va, mon mari, ne te chagrine point : tu m'as plus d'obligation que tu ne penses ; car sans moi tu n'aurais jamais été retrouvé. (Acte 1, scène 4, MÉLISSE)
  89. Cela est vrai ; sans la flèche rompue, vous étiez un homme perdu. (Acte 1, scène 4, ROGER)
  90. Puisque vous voulez être éclairci, voilà le Druide, qui est l'oracle de ce pays-ci, qui va vous éclaircir. (Acte 1, scène 4, ROGER)
  91. Lorsque après avoir fait naufrage, v.2 (Acte 1, scène 4, LE DRUIDE)
  92. Elle veut bien cacher l'écueil à son époux : v.3 (Acte 1, scène 4, LE DRUIDE)
  93. Doit filer doux, v.5 (Acte 1, scène 4, LE DRUIDE)
  94. Qu'il a raison d'être jaloux. v.7 (Acte 1, scène 4, LE DRUIDE)
  95. Ne crains point que le voisin cause, v.8 (Acte 1, scène 4, ROGER)
  96. Son mal est trop égal au tien : v.9 (Acte 1, scène 4, ROGER)
  97. Quand on le sait, c'est peu de chose ; v.10 (Acte 1, scène 4, ROGER)
  98. Quand on l'ignore, ce n'est rien. v.11 (Acte 1, scène 4, ROGER)
  99. En me rendant le jour, v.12 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  100. Rendez le calme à mon amour. v.13 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  101. Entre plusieurs amants, me choisit pour époux. v.16 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  102. Et je sais que, pour l'ordinaire, v.19 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  103. L'amant que l'on distingue avec de si beaux noeuds, v.20 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  104. N'est pas toujours le plus heureux. v.21 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  105. Ou je me trompe, ou vous avez la mine v.23 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  106. D'être le fils d'un fermier bien renté, v.24 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  107. Dont le riche mérite a si fort éclaté v.25 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  108. Qu'elle a refusé la tendresse v.27 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  109. Mais je n'ai point traité l'amour en financier, v.29 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  110. J'en doute fort ; mais baste, on vous le laisse, v.31 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  111. Puisque par un contrat vous l'avez acheté : v.32 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  112. Il est à vous, j'entends pour la propriété, v.33 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  113. Car l'usufruit, c'est autre chose ; v.34 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  114. Il faut que la femme en dispose. v.35 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  115. Cet usufruit est encor de mon lot ; v.36 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  116. Pour le céder, il faudrait être un sot. v.37 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  117. Oh ! Point de raillerie : v.38 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  118. J'en veux être le maître, et non pas le fermier ; v.40 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  119. Et par la sambleu ! Le premier... v.41 (Acte 1, scène 5, FLORIDAN)
  120. Je ne fais qu'opiner, mais c'est lui qui décide. v.43 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  121. Ne craignez rien, l'hymen est votre asile ; v.44 (Acte 1, scène 5, LE DRUIDE)
  122. Le nom d'époux écarte les rivaux : v.45 (Acte 1, scène 5, LE DRUIDE)
  123. De votre Iris la garde est inutile ; v.46 (Acte 1, scène 5, LE DRUIDE)
  124. Ne songez plus qu'à garder vos troupeaux. v.47 (Acte 1, scène 5, LE DRUIDE)
  125. Ô le bon temps v.48 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  126. l'hymen servait d'asile ! v.49 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  127. Toureloure, loure, loure, v.51 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  128. Ce n'est qu'un manteau pour couvrir l'amant. v.52 (Acte 1, scène 5, ROGER)
  129. À qui donc, s'il vous plaît, v.53 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  130. Enfin, je nous plaignons de n'avoir point d'enfants. v.56 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
  131. Je crois que je n'avons pas l'âge ; v.57 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
  132. Et c'est la faute à nos parents, v.58 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
  133. Quel âge avez-vous, bonnes gens ? v.60 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  134. J'aurai trente ans viennent les prunes. v.62 (Acte 1, scène 6, GABRINE)
  135. Les pauvres petits sont tout jeunes. v.63 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  136. À trente ans porter fruit ! Oh ! Cela ne se peut. v.64 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  137. Mais depuis quand, la belle, êtes-vous en ménage ? v.67 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  138. Je ne sais pas compter le temps par l'almanach ; v.68 (Acte 1, scène 6, GABRINE)
  139. Mais j'ai bien remarqué que, depuis ce temps-là, v.69 (Acte 1, scène 6, GABRINE)
  140. C'est qu'elle était en âge. v.71 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  141. Mais qui peut donc causer votre stérilité ? v.72 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  142. N'avez-vous pas tous deus, depuis le mariage, v.73 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  143. Sous le même toit habité ? v.74 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  144. Nous enfermit dans la cuisine ; v.76 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
  145. Et quand je fûmes là tous deux, v.77 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
  146. C'est la pudeur de l'extrême jeunesse. v.79 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  147. Moi, pour ne point le voir, j'usis d'une finesse ; v.80 (Acte 1, scène 6, GABRINE)
  148. Je me fermis les yeux avecque mes cinq doigts. v.81 (Acte 1, scène 6, GABRINE)
  149. Et j'y fus sans grouiller toute l'après-dînée. v.84 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
  150. Et depuis ce temps-là ? v.85 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  151. Et, malgré tout cela, v.86 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  152. Vous ne sauriez avoir lignée ? v.87 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  153. Je vois bien du malheur à votre destinée ; v.88 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  154. Et qui, malgré leur mésintelligence, v.91 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  155. Que ces pères-là sont heureux ! v.93 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
  156. las ! Que ne suis-je comme eux ! v.94 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
  157. Leurs femmes sont bien plus heureuses. v.95 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  158. Qu'elles doivent être joyeuses v.96 (Acte 1, scène 6, GABRINE)
  159. Qui ne coûtent rien à leur père ! v.98 (Acte 1, scène 6, GABRINE)
  160. Apprenez-moi comme il faut faire. v.99 (Acte 1, scène 6, GABRINE)
  161. Le Druide à l'instant vous en dira deux mots. v.100 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  162. Je ne veux point troubler votre ignorance, v.101 (Acte 1, scène 6, LE DRUIDE)
  163. Pour être sage, une heureuse indolence v.103 (Acte 1, scène 6, LE DRUIDE)
  164. Vaut souvent mieux qu'une faible vertu. v.104 (Acte 1, scène 6, LE DRUIDE)
  165. La femme était sans science ; v.106 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  166. Toureloure, loure, loure, v.108 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  167. La fille sait tout avant quatorze ans. v.109 (Acte 1, scène 6, ROGER)
  168. La verte jeunesse, v.110 (Acte 1, scène 7, LE DRUIDE)
  169. Du plaisir présent ; v.113 (Acte 1, scène 7, LE DRUIDE)
  170. Mais la jouissance v.114 (Acte 1, scène 7, LE DRUIDE)
  171. Du vieillard cassé, v.115 (Acte 1, scène 7, LE DRUIDE)
  172. C'est la souvenance v.116 (Acte 1, scène 7, LE DRUIDE)
  173. C'est la souvenance v.118 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)
  174. Dans notre village, v.120 (Acte 1, scène 7, GABRINE)
  175. Toute fille est sage v.122 (Acte 1, scène 7, GABRINE)
  176. Suivons donc l'usage v.126 (Acte 1, scène 7, GABRINE)
  177. Suivons donc l'usage v.128 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)
  178. D'un soin inutile, v.135 (Acte 1, scène 7, BRANDIMART)
  179. Quelqu'un la veut-il ? v.137 (Acte 1, scène 7, BRANDIMART)
  180. Quelqu'un la veut-il ? v.139 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)
  181. Malgré l'apparence v.140 (Acte 1, scène 7, MÉLISSE)
  182. Rallume ta flamme, v.144 (Acte 1, scène 7, M?LISSE)
  183. Qu'il n'est point de femme v.146 (Acte 1, scène 7, M?LISSE)
  184. Plus sage que moi. v.147 (Acte 1, scène 7, M?LISSE)
  185. Qu'il n'est point de femme v.148 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)
  186. Plus sage que moi. v.149 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)
  187. Qui pour l'hyménée v.150 (Acte 1, scène 7, FLORIDAN)
  188. A la destinée v.152 (Acte 1, scène 7, FLORIDAN)
  189. Vainement il tente v.154 (Acte 1, scène 7, FLORIDAN)
  190. Reprends ta lumière, v.162 (Acte 1, scène 7, BRADAMANTE)
  191. Le soleil qui brille v.164 (Acte 1, scène 7, BRADAMANTE)
  192. Fait quelque plaisir ; v.165 (Acte 1, scène 7, BRADAMANTE)
  193. Mais pour rester fille, v.166 (Acte 1, scène 7, BRADAMANTE)
  194. Mais pour rester fille, v.168 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)
  195. Il n'est rien qu'on n'tente v.170 (Acte 1, scène 7, ROGER)
  196. Pour avoir la foi v.171 (Acte 1, scène 7, ROGER)
  197. Quel plaisir, fillette, v.174 (Acte 1, scène 7, ROGER)
  198. Si de la baguette v.176 (Acte 1, scène 7, ROGER)
  199. Si de la baguette v.178 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)

L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTE (1693)

  1. Des plus fripons de son métier, v.2 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. D'un bon vin vieux de l'Hermitage. v.4 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Un voisin curieux en voulut un flacon ; v.5 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. Les voisins du voisin le trouvèrent si bon, v.6 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  5. Qu'ils en firent tirer mainte et mainte bouteille. v.7 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  6. Mon scélérat, croyant faire merveille, v.8 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  7. Le remplissait de vin nouveau. v.10 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  8. Les fins gourmets entraient en danse, v.11 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  9. L'argent venait en abondance ; v.12 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  10. Bref, la pièce eut tant de crédit, v.13 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  11. Qu'il ne fut ni grand ni petit, v.14 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  12. Qui n'en voulût boire chopine. v.15 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  13. Plus le vin vieux il débitait, v.17 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  14. Et plus le vin nouveau marchait, v.18 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  15. S'engraisser pendant le carême : v.20 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  16. Mais par malheur le bon vin vieux s'usa, v.21 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  17. Et le nouveau du tonneau s'empara ; v.22 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  18. Tant qu'à la fin, pour finir mon histoire, v.23 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  19. Personne n'en voulut plus boire. v.24 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  20. Nous sommes, ne vous en déplaise, v.25 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  21. Faisant valoir notre métier, v.28 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  22. Allongeons notre comédie, v.29 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  23. Et qui mêlons dans le tonneau v.30 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  24. Quelques pintes de vin nouveau, v.31 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  25. Pour vous le faire enfin boire jusqu'à la lie. v.32 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  26. Le parterre, qui seul règle notre destin, v.33 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  27. Qui nous attire l'abondance ; v.35 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  28. Pour quinze sous nous lui donnons v.37 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  29. Pareil vin qu'au théâtre un écu nous vendons. v.38 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  30. Nous allons vous donner encor quelques bouteilles v.39 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  31. De ce râpé par les oreilles : v.40 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  32. Si le vin nouveau passe à la faveur du vieux. v.42 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  33. Tandis que nos musiciens prendront haleine, il ne vous déplaira pas, messieurs, que je vous fasse un petit conte. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  34. Le Cabaretier. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  35. À l'application. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  36. Holà ! (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  37. Ho, quelqu'un ! (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  38. Portier, limonadier, ouvreuses de loges ! (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  39. Depuis trois mois on ne saurait trouver à se placer dans cet hôtel de Bourgogne. (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  40. Voilà une de ces bouteilles de vin que je vous avais promises ; mais elle me paraît bien aigre. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  41. Bonjour, monsieur ; jouez-vous encore aujourd'hui votre Baguette de Vulcain ? (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  42. Si nous la jouons ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  43. Je le crois, ma foi ; et il ne tiendra qu'à ces messieurs (Acte 1, scène 2, ROGER)
  44. Que nous ne la jouions encore trois mois. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  45. Est-il dans le cas de la baguette ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
  46. Est-ce que j'ai l'air d'une femme à mari ? (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  47. Je vous demande pardon ; je vois bien que vous n'êtes qu'une femme à galant. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  48. Un bel esprit comme moi, me soupçonner de dégénérer jusqu'aux êtres matériels ! (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  49. Apprenez, mon ami, que j'ai épousé l'antique, et que je n'aurai jamais d'autres maris que Juvénal, Horace, Virgile, et surtout le bon homme Homère. (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  50. Vous avez fait là de belles épousailles ! (Acte 1, scène 2, ROGER)
  51. Avec de pareils maris, vous aurez bien de la peine à réparer les torts que la guerre cause au genre humain. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  52. Assez de filles se chargeront de ce soin-là ; pour moi, je passe mes jours avec les livres, et je ne m'endors point que je n'aie une douzaine d'auteurs anciens sous mon chevet. (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  53. On ne dispute pas des goûts ; mais je connais des femmes aussi spirituelles que vous qui dorment plus volontiers avec des modernes. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  54. On dit que dans votre comédie vous faites une comparaison du vieux temps avec le nouveau. (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  55. Cela n'aurait-il pas quelque rapport avec le parallèle des anciens et des modernes, qui partage à présent tous nos beaux esprits ? (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  56. Quel parti prenez-vous dans cette dispute-là, vous autres comédiens ? (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  57. En mille ans, les auteurs anciens ne nous produiraient pas un verre d'eau ; et ce sont les modernes, comme vous voyez, qui font bouillir notre marmite. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  58. Si je savais que vous parlassiez sérieusement, et que vous prissiez le parti des modernes... (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  59. Je troublerais vos spectacles, je louerais des gens pour siffler, et je vous empêcherais de parler français, jusqu'à ce que Pasquariel eût été reçu, pour son beau langage, à l'Académie. (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  60. L'herbe aurait tout le temps de croître dans le parterre. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  61. Mais vous entrez bien chaudement dans les intérêts de l'antiquité. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  62. Vous ne savez donc pas que je suis le flambeau fatal qui vient d'allumer la guerre parmi les gens de lettres ? (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  63. Je ne croyais pas que cette nation-là fût belliqueuse. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  64. Dans le dernier combat, trois de nos chefs furent blessés à mort d'un seul coup d'épigramme. (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  65. Si on charge une fois les sonnets à cartouche, il en demeurera bien sur le carreau : les Invalides ne suffiront pas pour les blessés ; il en faudra mener quelques uns aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  66. Je soutiendrai les anciens envers et contre tous. (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  67. J'ai à vous dire qu'il est inutile de vous tant échauffer ; cette guerre-là est terminée. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  68. Cela ne se peut. (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  69. On ne fait rien à l'Académie sans me consulter. (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  70. Je ne sais pas si cela se peut ; mais je sais bien que voilà l'arrêt que je porte dans ma poche. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  71. Lisez. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  72. Trois héros de l'Académie v.44 (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
  73. S'échauffaient sur le différend v.45 (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  74. Des modernes auteurs l'un prenait la défense ; v.47 (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  75. L'autre des anciens soutenait les raisons : v.48 (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  76. Le plus savant des trois prit en main la balance ; v.49 (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  77. Et moi, dit-il, je suis pour les jetons. v.50 (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  78. Je ne n'arrête pas à cette décision-là. (Acte 1, scène 2, B?LISE)
  79. Voilà le Druide, qui est un antique, qui vous en donnera une autre. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  80. En vain une fille, à votre âge, v.51 (Acte 1, scène 2, LE-DRUIDE)
  81. Pour l'antiquité, v.53 (Acte 1, scène 2, LE DRUIDE)
  82. Son coeur plus sincère v.55 (Acte 1, scène 2, LE DRUIDE)
  83. Décide pour la nouveauté. v.56 (Acte 1, scène 2, LE DRUIDE)
  84. Juvénal, Horace et Virgile, v.57 (Acte 1, scène 2, ROGER)
  85. Il vous faut un mari, la fille, v.59 (Acte 1, scène 2, ROGER)
  86. Ah, monsieur l'enchanteur ! (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  87. J'ai recours à votre sorcellerie. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  88. Voilà un jeune tendron qui ne serait pas mauvais à enchanter, et je mêlerais volontiers ma magie noire avec sa magie blanche. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  89. On dit que vous avez réveillé une fille qui dormait depuis deux cents ans. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  90. Ne pourriez-vous point endormir ma mère pour la moitié de ce temps-là ? (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  91. Faites-la donc dormir seulement deux ou trois jours, pour me donner le temps de me marier sans lui en rien dire. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  92. Le bon naturel de fille ! (Acte 1, scène 2, ROGER)
  93. las ! (Acte 1, scène 2, ROGER)
  94. Cela me fend le coeur ! (Acte 1, scène 2, ROGER)
  95. Je l'en avertirai, sitôt qu'elle sera éveillée. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  96. Cela est dans l'ordre. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  97. Il n'y a plus moyen de durer avec cette femme-là : elle veut que je vive dans la régularité où l'on était de son temps ; et cela ne s'accommode pas avec la réforme de celui-ci. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  98. Je vous sais bon gré, à votre âge, d'aimer la réforme. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  99. Elle veut m'habiller à sa fantaisie. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  100. Le dernier corps qu'elle m'a fait faire me va jusqu'au menton ; et vous savez qu'une fille aimerait autant n'avoir point de gorge que de ne la pas montrer. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  101. C'est que les filles d'aujourd'hui aiment le grand air. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  102. Elle me contrôle sur tout. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  103. Croiriez-vous qu'elle me défend de manger d'aucun ragoût ? (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  104. Elle dit qu'autrefois les femmes ne vivaient que de fruit et de laitage. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  105. C'est à peu près la même chose à présent, excepté que le fruit que mangent les dames est un peu plus épicé ; et elles ont trouvé le moyen de se rafraîchir avec des jambons de Mayence, des mortadelles et des cervelas de la rue des Barres. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  106. Pour leur laitage, c'est ordinairement du vin de Champagne comme il sort du tonneau. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  107. Cela gâte le teint ; et je n'en bois plus depuis que ma cousine m'a appris à boire du ratafia. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  108. Vous avez là une jolie cousine. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  109. Vous ne voulez donc point endormir ma mère ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  110. Non ; car dans la colère où je suis contre elle, si je l'endormais une fois, elle courrait risque de ne s'éveiller de sa vie. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  111. Apprenez-moi donc ce qu'il faut faire pour l'empêcher de gronder. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  112. Voilà le Druide, qui est homme expert dans ces cas-là ; il va vous satisfaire. (Acte 1, scène 2, ROGER)
  113. Fait son emploi dans le monde v.63 (Acte 1, scène 2, LE-DRUIDE)
  114. Quand elle est sur son retour. v.64 (Acte 1, scène 2, LE DRUIDE)
  115. Fille qui la laisse dire, v.65 (Acte 1, scène 2, LE DRUIDE)
  116. Dit dans ses leçons v.69 (Acte 1, scène 2, ROGER)
  117. Que fille a votre âge v.70 (Acte 1, scène 2, ROGER)
  118. Doit fuir les garçons, v.71 (Acte 1, scène 2, ROGER)
  119. C'est ce que j'ai résolu v.73 (Acte 1, scène 2, ROGER)
  120. Lanturelu, lanturelu, lanturelu. v.74 (Acte 1, scène 2, ROGER)
  121. M'as-tu déjà vu quelquefois ? v.77 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  122. J'aurais vraiment grand tort ; la harangue est jolie. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  123. Tantôt on est garçon, tantôt on ne l'est plus. v.82 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  124. Il n'est rien tel que les cocus ; v.83 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  125. Car ils le sont toute leur vie. v.84 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  126. Demandez-le plutôt à monsieur que voilà. v.85 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  127. Vous voyez bien cette poulette-là, v.86 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  128. Savez-vous pourquoi je l'ai prise ? v.88 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  129. Qui diable s'en serait douté ? v.90 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  130. Mais regardez-la bien ; c'est elle v.91 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  131. Qui me fait bouillir la cervelle : v.92 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  132. Une femelle au moins un enfant devait rendre. v.94 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  133. Combien t'a-t-elle fait attendre ? v.95 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  134. Elle a mis tout au plus quatre mois et demi, v.97 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  135. Et je crains quelque stratagème. v.98 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  136. Il ne faut pas entrer dans un calcul bourgeois, v.100 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  137. C'est pourtant le hic de l'affaire. v.102 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  138. Tu n'éprouves pas seul un pareil accident ; v.106 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  139. Et si l'on comptait bien l'absence ou la présence v.107 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  140. De la plupart de nos maris, v.108 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  141. Il serait peu d'enfants dont la naissance v.110 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  142. À moins que l'on ne fît un almanach bâtard. v.112 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  143. Vous ne croyez donc pas que la progéniture v.113 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  144. Il faut toujours s'en faire honneur, v.115 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  145. Et peut-être en es-tu l'auteur. v.116 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  146. Il est des enfants vifs qui cherchent la lumière v.117 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  147. Presque aussitôt qu'ils sont conçus ; v.118 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  148. Et les femmes d'esprit sur pareille matière v.119 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  149. Cet enfant est venu, tout franc, trop à la hâte, v.121 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  150. Et je crois n'avoir pas mis la main à la pâte. v.122 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  151. Mais quel âge avait-il ? v.123 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  152. Je vous l'ai déjà dit ; v.123 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  153. Qu'est-ce qu'il me lanterne ? v.124 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  154. À neuf mois le total se monte. v.128 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  155. Hé bien, n'est-ce pas là ton compte ? v.129 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  156. Je suis bien plus heureux que je ne le pensais. v.131 (Acte 1, scène 3, NIGAUDIN)
  157. Le Druide va te calmer l'esprit par un petit couplet de chanson. (Acte 1, scène 3, ROGER)
  158. Vous n'avez pas besoin qu'on vous console ; v.135 (Acte 1, scène 3, LE-DRUIDE)
  159. Elle a tout l'air d'une femme d'honneur : v.136 (Acte 1, scène 3, LE DRUIDE)
  160. J'en jurerais presque sur sa parole ; v.137 (Acte 1, scène 3, LE DRUIDE)
  161. Mais j'aime mieux jurer sur sa laideur. v.138 (Acte 1, scène 3, LE DRUIDE)
  162. On n'achetait que les belles ; v.140 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  163. Toureloure, loure, loure ; v.142 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  164. Il ne reste point de bête au marché. v.143 (Acte 1, scène 3, ROGER)
  165. La verte jeunesse, v.144 (Acte 1, scène 4, LE-DRUIDE)
  166. Pour moi l'hyménée v.146 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  167. À l'amour des auteurs : v.149 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  168. Il n'est point de livre v.152 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  169. À ce que l'on dit, v.155 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  170. Je puis, ce me semble, v.158 (Acte 1, scène 4, ANG?LIQUE)
  171. Suivre son exemple, v.160 (Acte 1, scène 4, ANG?LIQUE)
  172. Non pas ses leçons. v.161 (Acte 1, scène 4, ANG?LIQUE)

LA NAISSANCE D'AMADIS (1694)

  1. En vérité, seigneur, je vous trouve dans un bien triste et moult piteux état, depuis que vous êtes en ce diable de pays-ci. (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  2. Pourquoi quitter votre royaume pour venir faire le juif-errant dans les Gaules, et ne vous occuper qu'à occire des géants et venger l'honneur des pucelles ? (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  3. Vous n'aurez jamais fait à ce métier-là. (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  4. Cela me met le coeur en grande componction et détresse, de voir que mon bon maître, le roi Périon, s'en aille comme cela le grand galop dans l'autre monde. (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  5. Par la digne épée que vous portez, révélez-moi l'ennui qui vous malmène. (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  6. J'aime, hélas ! C'est assez pour être malheureux. v.1 (Acte 1, scène 1, PÉRION)
  7. Sans cesse l'on vous voit voler de fille en fille ; v.2 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  8. Si vous vous plaignez de l'amour, v.4 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  9. C'est fort bien fait s'il vous houspille. v.5 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  10. Ce n'est pas l'amour que j'ai ramassé dans les cabarets qui me secoue davantage... (Acte 1, scène 1, PÉRION)
  11. las ! (Acte 1, scène 1, P?RION)
  12. Et depuis quand donc les princes poussent-ils de si grands soupirs ? (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  13. Est-il quelque porte, tant verrouillée soit-elle, qui ne s'ouvre de prime-face à leur aspect ? (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  14. Et ne trouvent-ils pas toujours en leur chemin donzelle prête à leur accorder la courtoisie ? (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  15. Parbleu ! (Acte 1, scène 1, PÉRION)
  16. Tu en auras menti, petit truand d'amour ; et il ne sera pas dit que je t'hébergerai dans mon coeur, sans que tu paies ton gîte. (Acte 1, scène 1, P?RION)
  17. Mais quelle est donc la petite carogne qui vous a si bien ajusté ? (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  18. Tu connais la fille du roi chez qui nous demeurons depuis huit jours ? (Acte 1, scène 1, PÉRION)
  19. Élizène ? (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  20. Oui, voilà le fatal brandon v.6 (Acte 1, scène 1, PÉRION)
  21. L'outrecuidé géant, qui, me faisant injure, v.8 (Acte 1, scène 1, P?RION)
  22. Fait de ma liberté pleine déconfiture. v.9 (Acte 1, scène 1, P?RION)
  23. Ah, malheureux ! (Acte 1, scène 1, P?RION)
  24. Quel nom est sorti de ta bouche ! (Acte 1, scène 1, P?RION)
  25. Consolez-vous. (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  26. Si c'est là le poulet de grain dont votre coeur est en appétit, je vous promets, avant qu'il soit peu, que vous en aurez cuisse ou aile. (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  27. Il faut que je t'embrasse par avance, pour le grand bien que tu me fais espérer. (Acte 1, scène 1, PÉRION)
  28. Mais, dis-moi, écuyer mon ami, ta promesse sera-t- elle sans fallace ? (Acte 1, scène 1, P?RION)
  29. Crois-tu qu'Élizène m'accorde la passade amoureuse ? (Acte 1, scène 1, P?RION)
  30. Une fille bien apprise, v.10 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  31. Qui veut toujours aller son train, v.11 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  32. De peur qu'il ne le dise ; v.13 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  33. Elle vend mieux sa marchandise v.14 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  34. À quelque marchand forain. v.15 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  35. Si fera-t-elle, foi d'écuyer : je sais qu'elle vous trouve d'un fort bon aloi, et je connais moult très bien l'esprit des femelles, qui accordent plus volontiers leurs faveurs à un étranger qu'à un citadin. (Acte 1, scène 1, GALAOR)
  36. Va donc, cher ami, va opérer de manière que je puisse voir la princesse, et tâche à rechasser sur mes terres ce gibier amoureux. (Acte 1, scène 1, PÉRION)
  37. À la justice ? (Acte 1, scène 2, LE ROI)
  38. Ah, preux chevalier ! (Acte 1, scène 2, LE ROI)
  39. C'est toi qui m'as recous des patTes de ce discourtois animal ; c'est toi qui m'as sauvé la vie. (Acte 1, scène 2, LE ROI)
  40. Ce n'est pas une affaire pour moi d'aller à la chasse aux lions ; j'en ai quelquefois une douzaine à mon croc, et on les sert par accolade sur ma table, comme des lapereaux. (Acte 1, scène 2, PÉRION)
  41. Je suis fâché que vous ne m'ayez pas donné le temps de le tuer ; je ne me suis jamais senti tant de courage. (Acte 1, scène 2, LE ROI)
  42. Croyez-moi, allez vous mettre au lit. (Acte 1, scène 2, PÉRION)
  43. Voilà qui est fait : je n'irai jamais à la chasse contre des animaux qui n'ont ni foi ni loi. (Acte 1, scène 2, LE ROI)
  44. Je me suis trouvé là bien à propos pour sauver la vie au père de ma maîtresse. (Acte 1, scène 3, PÉRION)
  45. Ah, cruelle fortune ! (Acte 1, scène 3, P?RION)
  46. Pourquoi ne me donnes-tu pas l'occasion de faire pour la fille ce que je viens de faire pour le père ? (Acte 1, scène 3, P?RION)
  47. Oui, je voudrais qu'elle eût cent lions à ses trousses. (Acte 1, scène 3, P?RION)
  48. Je voudrais la voir au milieu des fournaises les plus enflammées ; qu'elle fût précipitée dans le fond des abîmes de la mer : le diable m'emporte si je l'irais requérir. (Acte 1, scène 3, P?RION)
  49. Bonjour, accorte et gente Dariolette ; quel bon vent a poussé la nef de tes appas à la rade de mes espérances ? (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  50. La princesse Élizène, ma tant bonne maîtresse, m'envoie vers vous, son seigneur ; elle est navrée à votre sujet, d'une blessure tant profonde qu'elle n'en guérira jamais, si vous n'y mettez la main. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  51. Qu'à cela ne tienne ; je les y mettrai plutôt toutes deux. (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  52. La pauvrette se plaint jour et nuit ; elle soupire, elle larmoie, et oncques elle ne vit jouvenceau de tant bonne affaire que vous. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  53. Je t'assure que si elle me trouve jouvenceau de très bonne affaire, je la trouve aussi jouvencelle de fort bon déblai. (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  54. Voilà des fleurs qu'elle vous envoie pour marque de sa bienveillance envers vous ; elle les a elle-même cueillies de sa main. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  55. Ah, Dariolette, ma mie ! (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  56. Ce ne sont pas là les fleurs de son jardin que je convoiterais davantage. (Acte 1, scène 4, P?RION)
  57. Je vous assure qu'elle n'a rien réservé ; elle vous a tout envoyé. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  58. Ah, Dariolette ! (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  59. Que je serais heureux si j'étais le jardinier d'une aussi jolie plante que ta maîtresse ! (Acte 1, scène 4, P?RION)
  60. Je la cultiverais, je la labourerais, et devant qu'il fût un an, j'en aurais de la graine. (Acte 1, scène 4, P?RION)
  61. Ma maîtresse n'est point une fille à monter en graine ; on ne la laissera pas si longtemps sans lui donner un mari. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  62. Mais... là... parlez-moi franchement, est-il bien vrai que vous l'aimiez si fort ? (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  63. Oui, l'amour s'est mis en embuscade sur le grand chemin de mon coeur, pour l'assaillir et le détrousser. (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  64. Il est féru si très profondément, que je ne puis m'excuser de la mort, si dans bref l'emplâtre de ses faveurs n'i donne allègement. (Acte 1, scène 4, P?RION)
  65. Il y a tout plein de ces agonisants-là qui tombent en pâmoison à l'aspect des jolies demoiselles. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  66. On sait bien ce qu'il faudrait pour les faire revenir ; mais la plupart sont des traîtres qui ne cherchent qu'à emprunter certaines choses qu'ils ne rendent jamais. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  67. Oh, diable ! (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  68. Mes intentions sont dans l'équilibre de la pudeur. (Acte 1, scène 4, P?RION)
  69. Si je pourchasse ta maîtresse, c'est en toute loyauté et droiture. (Acte 1, scène 4, P?RION)
  70. Je ne voudrais que lui dire deux mots. (Acte 1, scène 4, P?RION)
  71. Parler à ma maîtresse ! (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  72. Cela est impossible. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  73. Tiens, tiens, cela rendra peut-être la chose plus facile. (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  74. Il faudrait donc que ce fût la nuit, afin de n'être vu de personne. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  75. Car il y a une loi dans ce pays furieusement sévère contre une fille qu'on rencontre avec un garçon ; et le bûcher est toujours tout prêt pour les brûler tous deux sans autre forme de procès. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  76. Dans les Gaules, on est terriblement roide sur l'honneur. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  77. On traite les filles plus humainement en mon pays, et si on brûlait toutes celles qui ont délinqué, le bois y manquerait tous les hivers. (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  78. On voit tant de ces épouseux-là qui amusent les filles avec des promesses banales de mariage ! (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  79. Ils n'ont pas plus tôt obtenu quelques gracieusetés, que tout le mariage s'en va à vau-l'eau. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  80. Pendant ce temps-là, une pauvre fille en a pour son compte. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  81. Je jure par ce fer, dont nul géant n'échappe, v.16 (Acte 1, scène 4, PÉRION)
  82. Par qui maint félon fut occis, v.17 (Acte 1, scène 4, P?RION)
  83. De ne boire jus de la grappe, v.18 (Acte 1, scène 4, P?RION)
  84. Que d'Élizène enfin je ne sois le mari, v.20 (Acte 1, scène 4, P?RION)
  85. Si j'obtiens l'obligeante étape, v.21 (Acte 1, scène 4, P?RION)
  86. Autrement dit, le don d'amoureuse merci. v.22 (Acte 1, scène 4, P?RION)
  87. Tu doutes encore de ma fidélité ? (Acte 1, scène 4, P?RION)
  88. Or, maintenant réjouissez-vous ; je vais tâcher de mettre fin à tant glorieuse entreprise ; et envers la minuit, je vous ferai ébattre en propos joyeux avec votre maîtresse. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
  89. Je touche enfin l'heureux moment v.23 (Acte 1, scène 5, PÉRION)
  90. Élizène bientôt deviendra mon partage. v.25 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  91. Mon coeur tressault, tous mes sens sont ravis, v.26 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  92. Dans peu l'amour va m'ouvrir l'huis v.27 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  93. Qui conduit dans le mariage. v.28 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  94. Avec ma belle jouvencelle, v.30 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  95. Me solacier avec elle. v.32 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  96. Ô nuit ! Prends ton noir balandran ; v.33 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  97. Puisque c'est à minuit que se fera la fête, v.35 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  98. Conduis vite l'aiguille au milieu du cadran. v.36 (Acte 1, scène 5, P?RION)
  99. Allons, ma bonne maîtresse, la nuit est bien noire, et favorise notre marche clandestine. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  100. Ma pauvre Dariolette, je tremble comme la feuille. (Acte 1, scène 6, ÉLIZÈNE)
  101. Mais dis-moi, un homme n'est-il pas bien fort, quand il est seul avec une personne dont il est aimé ? (Acte 1, scène 6, ?LIZ?NE)
  102. Mais, c'est selon. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  103. Quelquefois c'est l'homme qui est le plus fort, quelquefois aussi c'est la femme. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  104. Je ne sais pas bien les règles du tête-à-tête, et je n'en ai encore reçu que deux ou trois leçons. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  105. Mais est-il bien sûr que tu m'aies véritablement mariée avec le roi Périon ? (Acte 1, scène 6, ÉLIZÈNE)
  106. Car, sans cela, je me garderais bien de me trouver cap-à-cap avec lui. (Acte 1, scène 6, ?LIZ?NE)
  107. Ne craignez rien, je connais mille femmes qui n'ont jamais été le quart autant mariées que vous. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  108. Je ne saurais que te dire, ce mariage-là me paraît un peu précipité. (Acte 1, scène 6, ÉLIZÈNE)
  109. Il ne s'en fait plus autrement ; et dans ce temps-ci, il faut brusquer la noce, et ne pas donner le temps à un homme de se reconnaître, ni de faire trop d'informations de vie et moeurs de sa future. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  110. Au moins, Dariolette, tu me promets que la comédie se passera en simples récits et menus propos ? (Acte 1, scène 6, ÉLIZÈNE)
  111. Fiez-vous à ma parole. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  112. Ma pauvre Dariolette, n'y aurait-il pas moyen de remettre la partie à demain ? (Acte 1, scène 6, ÉLIZÈNE)
  113. Demain, ne serait-ce pas la même chose ? (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  114. Les nouvelles mariées demandent toujours des lettres de répit, et elles seraient au désespoir qu'on les leur accordât. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  115. Allons. (Acte 1, scène 6, DARIOLETTE)
  116. Ah ! Je sens l'amour qui me grille ; v.37 (Acte 1, scène 7, PÉRION)
  117. Je n'en puis plus, morbleu ! v.38 (Acte 1, scène 7, P?RION)
  118. Mon coeur pétille : v.39 (Acte 1, scène 7, P?RION)
  119. Les seaux de la ville ! v.41 (Acte 1, scène 7, P?RION)
  120. Les plaisirs vous suivront désormais, v.42 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  121. Vous allez voir vos désirs satisfaits ; v.43 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  122. Tombe en vos filets. v.45 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  123. N'allez pas faire ici le jocrisse ; v.46 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  124. Il est temps que la jeune bergère v.48 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  125. Cela vous est hoc ; v.50 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  126. L'usage approuvé v.52 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  127. L'Amour carillonne, v.54 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  128. Et j'entends qu'il sonne, v.55 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  129. Du haut du clocher, v.56 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  130. L'heure du berger. v.57 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
  131. Vous voilà, infante de mon âme ! Vous arrivez comme de cire ; il y a longtemps que je vous attendais ; je commençais à me morfondre. (Acte 1, scène 8, PÉRION)
  132. Valeureux chevalier, à votre aspect je deviens toute perplexe. (Acte 1, scène 8, ÉLIZÈNE)
  133. C'est à lui d'enseigner v.59 (Acte 1, scène 8, PÉRION)
  134. Aux filles ignorantes v.60 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  135. Les manières fringantes ; v.61 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  136. C'est à lui d'enseigner v.63 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  137. Le grand art de céder. v.64 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  138. Laissez-moi faire, je lui montrerai tout ce qu'il faudra. (Acte 1, scène 8, P?RION)
  139. Hé bien, la belle, que dites-vous de notre musique ? (Acte 1, scène 8, GALAOR)
  140. Excusez, seigneur, si la pudeur m'empêche de parler. (Acte 1, scène 8, ÉLIZÈNE)
  141. Les moments sont trop chers pour les perdre en paroles. v.65 (Acte 1, scène 8, PÉRION)
  142. Allons vite jouer nos rôles. v.66 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  143. Suivez l'Hymen, ce dieu vous apprête v.67 (Acte 1, scène 8, GALAOR)
  144. Un ambigu de plaisirs nouveaux : v.68 (Acte 1, scène 8, GALAOR)
  145. Je vous promets de garder les manteaux. v.70 (Acte 1, scène 8, GALAOR)
  146. Allons, petite marmotte, v.71 (Acte 1, scène 8, PÉRION)
  147. Il n'est pas temps de pleurer. v.72 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  148. Vous faites ici la sotte, v.73 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  149. Et vous vous laissez tirer. v.74 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  150. Ne me montre ma leçon. v.78 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  151. Faire un tour dans le jardin. v.82 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  152. Quand la maîtresse est aux prises, v.83 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  153. Les soubrettes bien apprises v.84 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  154. De quel côté vient le vent. v.86 (Acte 1, scène 8, P?RION)
  155. J'ai entendu du bruit dans mon palais ; je crains qu'il ne soit arrivé quelque mal-engin à l'entour de ma fille. (Acte 1, scène 9, LE ROI)
  156. Ma fille avec Périon ! (Acte 1, scène 9, LE ROI)
  157. Après t'avoir reçu chez moi comme un mien frère, tu viens honnir ma fille ! (Acte 1, scène 9, LE ROI)
  158. Et les guerriers portant flamberge v.88 (Acte 1, scène 9, PÉRION)
  159. Quand ils trouvent tendron friand, v.90 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  160. Pendant qu'on repaît le bidet, v.92 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  161. Les chevaliers ont pour usage v.93 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  162. De se délasser du voyage v.94 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  163. Avec fille de cabaret. v.95 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  164. Tu veux encore me vilipender par des propos injurieux, double coquin ! (Acte 1, scène 9, LE ROI)
  165. Penard ? Prends-le d'un ton moins haut ; v.96 (Acte 1, scène 9, PÉRION)
  166. De ton courroux il ne me chaut : v.97 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  167. Je ne viens point dans ta famille v.98 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  168. Mettre trouble ni désarroi ; v.99 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  169. Je n'ai rien tollu de ta fille : v.100 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  170. Elle est entière comme moi. v.101 (Acte 1, scène 9, P?RION)
  171. Il faudra donc que ma fille soit brûlée ! (Acte 1, scène 9, LE ROI)
  172. Mais ce qui me console, c'est que tu seras grillé avec elle. (Acte 1, scène 9, LE ROI)
  173. Allons, gardes qu'on le saisisse, et qu'on me l'amène pieds et mains liés. (Acte 1, scène 9, LE ROI)
  174. Oui, parbleu ! Tu mourras, outrecuidé magot. v.102 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  175. Tu grilleras aussi sur le même fagot... v.103 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  176. Mais, que dis-je, grands dieux ! Bourreau de ma famille, v.104 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  177. Ainsi qu'une saucisse on rôtira ma fille ! v.105 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  178. Moi-même j'en serai l'odieux occiseur ! v.106 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  179. Je frémis : tous mes sens se sont glacés d'horreur. v.107 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  180. On rôtira ma fille ! Ah ! Nature, nature ! v.108 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  181. Pour garantir l'honneur d'encombre et de méchef, v.109 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  182. À quoi sert-il de donner la serrure v.110 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  183. Quand tant de gens en ont la clef ? v.111 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
  184. Que de les rissoler ensemble. v.113 (Acte 1, scène 11, PÉRION)
  185. Te voilà donc, méchant suborneur, qui violes, comme un Sarrazin, les droits de l'hospitalité ! (Acte 1, scène 11, LE ROI)
  186. Que voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 1, scène 11, PÉRION)
  187. Les filles ont toujours eu de l'ascendant sur moi ; et, quand je le puis, je prends ma revanche. (Acte 1, scène 11, P?RION)
  188. Et toi, fille déloyale, me faire cet affront à la fleur de mon âge ! (Acte 1, scène 11, LE ROI)
  189. Pour toi, chienne de pendarde, s'il n'y avait point de bourreau, je t'étranglerais moi-même. (Acte 1, scène 11, LE ROI)
  190. C'est toi qui as mené ma fille à la boucherie. (Acte 1, scène 11, LE ROI)
  191. Quant à moi, je l'ai fait à bonne intention : j'ai cru que quand on s'était donné la foi on pouvait se parler nuit et jour, sans rien craindre. (Acte 1, scène 11, DARIOLETTE)
  192. Va, va, tu seras brûlée. (Acte 1, scène 11, LE ROI)
  193. Allons, officiers, faites votre charge ; qu'on fasse l'opération. (Acte 1, scène 11, LE ROI)
  194. Qu'appelez-vous l'opération ? (Acte 1, scène 11, PÉRION)
  195. Je ne suis pas malade. (Acte 1, scène 11, P?RION)
  196. Ah ! Que fais-tu là, téméraire ? v.114 (Acte 1, scène 12, L-OMBRE)
  197. Ah ! Je défends qu'il soit rôti. v.115 (Acte 1, scène 12, L OMBRE)
  198. lizène et de ce compère v.116 (Acte 1, scène 12, L OMBRE)
  199. Il doit naître bientôt un fils v.117 (Acte 1, scène 12, L OMBRE)
  200. D'Élizène et de moi il doit naître un fils qu'on nommera Amadis, et vous voulez me faire brûler ! (Acte 1, scène 12, PÉRION)
  201. Je veux te faire mettre à ma place. (Acte 1, scène 12, P?RION)
  202. Allons, qu'on le saisisse. (Acte 1, scène 12, P?RION)
  203. Je vous demande pardon ; puisque vous m'avez sauvé la vie tantôt contre un lion, je consens que vous épousiez ma fille. (Acte 1, scène 12, LE ROI)
  204. Allons, je vous pardonne ; et puisque les destins l'ordonnent, j'épouse votre fille. (Acte 1, scène 12, PÉRION)
  205. Mais écoutez, la belle, voilà un oracle qui me lanterne les oreilles : il dit que j'aurai bientôt un, fils ; je vous avertis que je n'aime pas les enfants précoces. (Acte 1, scène 12, P?RION)
  206. J'aimerais mieux être morte que d'avoir failli et prévariqué. (Acte 1, scène 12, ÉLIZÈNE)
  207. Seigneur, il ne faut pas que l'oracle vous étonne ; les filles dans les Gaules sont fort expéditives. (Acte 1, scène 12, DARIOLETTE)
  208. C'est à peu prés la même chose chez nous ; et souvent les pères et mères sont plus tôt avertis de la multiplication de leur famille, que de la noce de leurs filles. (Acte 1, scène 12, PÉRION)
  209. Allons, qu'en faveur de ce mariage, ce triste appareil de funérailles se change en des marques de réjouissance. (Acte 1, scène 12, LE ROI)
  210. Seigneur, puisque vous êtes en train de marier, voilà Dariolette : tandis que vous jouez gros jeu avec la princesse, ne pourrais-je pas carabiner avec la soubrette ? (Acte 1, scène 12, GALAOR)
  211. Est-ce que tu perds l'esprit ? (Acte 1, scène 12, DARIOLETTE)
  212. Crois-tu que je voulusse d'un carabin comme toi ? (Acte 1, scène 12, DARIOLETTE)
  213. Ah, Dariolette v.120 (Acte 1, scène 12, GALAOR)
  214. Si blanchette, si douillette, v.121 (Acte 1, scène 12, GALAOR)
  215. Je connais sur l'étiquette v.122 (Acte 1, scène 12, GALAOR)
  216. Car lorsque le chevalier v.124 (Acte 1, scène 12, GALAOR)
  217. De la dame a fait emplette, v.125 (Acte 1, scène 12, GALAOR)
  218. C'est la raison que la soubrette v.126 (Acte 1, scène 12, GALAOR)
  219. S'ébaudisse avec l'écuyer. v.127 (Acte 1, scène 12, GALAOR)
  220. Dans le bel âge v.128 (Acte 1, scène 13, UN-BERGER)
  221. l'on s'engage, v.129 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
  222. L'hymen est doux ; v.130 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
  223. Fille fringante, v.131 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
  224. Que l'amour tente, v.132 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
  225. Trop lent diffère, v.135 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
  226. L'amant sincère v.136 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
  227. Quelque licence, v.139 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
  228. Sauf à déduire quand il sera temps. v.140 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
  229. Qui plus aimait, savait plaire : v.143 (Acte 1, scène 13, UN-GAULOIS)
  230. Les amants étaient constants v.144 (Acte 1, scène 13, UN GAULOIS)
  231. L'amour à présent dégénère ; v.146 (Acte 1, scène 13, UN GAULOIS)
  232. S'aimer comme on soulait faire v.149 (Acte 1, scène 13, UN GAULOIS)
  233. On ne peut bien garder les filles ; v.151 (Acte 1, scène 13, UN-GAULOIS)
  234. Elles s'échappent quelque jour : v.152 (Acte 1, scène 13, UN GAULOIS)
  235. Les limaçons de leurs coquilles v.153 (Acte 1, scène 13, UN GAULOIS)
  236. Sortent bien pour faire l'amour. v.154 (Acte 1, scène 13, UN GAULOIS)
  237. N'est-il pas temps que ma mazette v.157 (Acte 1, scène 13, GALAOR)
  238. Tire enfin à ton râtelier ? v.158 (Acte 1, scène 13, GALAOR)
  239. Quand on est et jeune et gentille, v.159 (Acte 1, scène 13, DARIOLETTE)
  240. Il est bien fâcheux de mourir ; v.160 (Acte 1, scène 13, DARIOLETTE)
  241. Mais de rester encore fille, v.161 (Acte 1, scène 13, DARIOLETTE)
  242. C'était mon plus grand déplaisir. v.162 (Acte 1, scène 13, DARIOLETTE)
  243. D'Amadis voilà la naissance, v.163 (Acte 1, scène 13, PÉRION)
  244. Sans trop médire, il est en France v.165 (Acte 1, scène 13, P?RION)

LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN (1696)

  1. Alessandro magno, quel grand filosofo, aveva ragione di dire, che l'amore d'una dona est un sable mouvant, sur lequel on ne peut bâtir que des châteaux en Espagne. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Lucrezia Romana, di castissima memoria, aveva costume di dire, ch'il cuore d'un uomo était bien trigaud, et qu'il ne s'y fallait non plus fier qu'à un almanach. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  3. La dona est une girouette d'inconstance ; un moulin à vent de légèreté ; une belle de nuit, qui n'est bonne que du soir au matin. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. L'amor d'un uomo est un petit brouillard d'été, qui se dissipe avec le soleil ; un coq sur un clocher, qui tourne au moindre petit zéphyr. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  5. Ecco la belle de nuit inconstante, qui me fait tant pester contre le genre féminin. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  6. Ecco le petit brouillard d'été, qui me fait haïr les hommes comme des mahométans. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  7. Mademoiselle, rangez-vous de mon chemin, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  8. Avec votre permission, monsieur, n'embarrassez pas le passage. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  9. Une ingrate comme vous ne sera jamais un rémora capable d'arrêter un vaisseau comme le mien, qui cingle à pleines voiles sur l'océan des bonnes fortunes. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  10. Un perfide comme vous ne sera jamais une ornière capable de m'empêcher de rouler dans le grand chemin des prospérités. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  11. Quand une fille a quelque savoir-faire, elle ne manque pas d'adorateurs. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  12. Quand un homme est tourné d'une certaine manière, il ne manque point d'adoratrices. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  13. J'ai refusé d'être premier commis chez un commis de la douane, qui m'aurait fait bien des gracieusetés, et où j'aurais tenu la caisse. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  14. Il ne tient qu'à moi d'être gouverneur des filles d'honneur d'une honnête dame qui demeure dans la rue Froidmanteau. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  15. Je passe sous silence les avances que me fait un procureur moderne, qui me signifie tous les jours quelque avenir amoureux, et qui veut m'associer à sa pratique. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  16. Je ne fais point mention d'une ancienne procureuse qui me donne toujours quelque exploit galant, et qui m'a accordé la préférence sur quatre grands clercs. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  17. Peut-on savoir le nom de votre ancienne procureuse ? (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  18. Peut-on apprendre comment s'appelle votre procureur moderne ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  19. Si vous n'étiez pas une grande babillarde... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  20. E possibile ? (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  21. Ah, caro Arlicchino ! (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  22. Nous négocions l'un et l'autre dans la même boutique. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  23. Ah, carissima Colombina ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  24. Embrassez-moi, Nous travaillons tous deux dans le même atelier. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  25. J'ai fait croire à Monsieur Jacquemard que je suis une fille de qualité de province, nommée Léonore, et que je suis à Paris pour solliciter un procès. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  26. Et moi je me suis introduit auprès de la procureuse, sous le nom de baron de Groupignac, e che sono venuto à Parigi per sollecitar un dono. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  27. Quel est-il ce don ? (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  28. C'est de pouvoir seul avoir des haras de mulets dans les montagnes d'Auvergne. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  29. Il faut de cette affaire, faire notre fortune. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  30. Tu sais que notre mariage n'est retardé que par notre indigence : il faut que nous plumions ces oisons. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  31. J'assigne dès à présent ma dot sur les malversations du procureur. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  32. Et moi, ton douaire sur les malversations de la procureuse. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  33. L'Épine est dans mes intérêts. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  34. Il est aussi dans les miens, et son secours ne nous sera pas inutile. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  35. Mais le voici. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  36. Votre procureur ne manquera pas de se trouver tantôt dans ma boutique, pour voir mes momies, où il vous prépare une collation magnifique. (Acte 1, scène 2, L-ÉPINE)
  37. Et pour la procureuse, je l'attends ici, et je vais faire en sorte de la faire trouver aussi chez moi. (Acte 1, scène 2, L ?PINE)
  38. Si les parties sont assemblées, nous plaiderons contradictoirement. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  39. Dès qu'ils seront tous dans ma boutique, je vous dirai ce qu'il faudra que vous fassiez. (Acte 1, scène 2, L-ÉPINE)
  40. En attendant, Colombine, il faut que tu te déguises en Égyptienne : je te cacherai dans ma boutique, et... (Acte 1, scène 2, L ?PINE)
  41. Mais allez-vous-en ; voici madame Jacquemard qui vient. (Acte 1, scène 2, L ?PINE)
  42. Que vous êtes brillamment et élégamment mise ! (Acte 1, scène 3, L-ÉPINE)
  43. Quel bel habit ! (Acte 1, scène 3, L ?PINE)
  44. Vous voyez, monsieur de l'Épine ; c'est un petit déshabillé à bonnes fortunes, que je me suis donné exprès pour venir à la Foire. (Acte 1, scène 3, MADAME-JACQUEMARD)
  45. Vous êtes si belle que vous n'avez pas besoin de toutes ces parures-là pour plaire. (Acte 1, scène 3, L-ÉPINE)
  46. On a beau être jeune, mignonne, pouponne, ces fripons d'hommes sont si intéressés, qu'à moins qu'ils ne voient briller l'or dessus et dessous, ils s'imaginent qu'une femme est un garde-magasin, et ils veulent l'avoir pour moitié de ce qu'elle vaut. (Acte 1, scène 3, MADAME-JACQUEMARD)
  47. Il est vrai qu'on aime assez l'étalage ; et dans les boutiques bien parées, on y vend une fois plus cher qu'ailleurs. (Acte 1, scène 3, L-ÉPINE)
  48. On attrape assez l'air de qualité, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, MADAME-JACQUEMARD)
  49. Mon mari ne sait pas que j'ai ce petit déshabillé-ci. (Acte 1, scène 3, MADAME JACQUEMARD)
  50. C'est le surtout des menus plaisirs : il est déjà tout fripé. (Acte 1, scène 3, MADAME JACQUEMARD)
  51. Mais si votre mari vous trouve avec cet ajustement, il pourra bien jeter l'habit par les fenêtres, sans songer que vous seriez dedans. (Acte 1, scène 3, L-ÉPINE)
  52. Il faudra, madame, que vous veniez voir mes momies d'Égypte. (Acte 1, scène 3, L-ÉPINE)
  53. Elles sont très rares ; et monsieur le baron de Groupignac m'a promis qu'il s'y trouverait : je sais qu'il ne vous est pas indifférent. (Acte 1, scène 3, L ?PINE)
  54. Je n'ai rien de caché pour monsieur de l'Épine ; je connais sa discrétion, et je lui avouerai que je me sens si frappée de ce monsieur de Groupignac, que si mon bâtier de mari était mort, je n'en ferais pas, à deux fois ; et je l'épouserais d'abord en lui donnant tout mon bien. (Acte 1, scène 3, MADAME-JACQUEMARD)
  55. J'ai une Égyptienne dans ma boutique, qui pourrait bien deviner le temps que vous l'épouserez. (Acte 1, scène 3, L-ÉPINE)
  56. Mais je crois que je l'entends. (Acte 1, scène 3, L ?PINE)
  57. Madame, je vous laisse pour me rendre chez moi. (Acte 1, scène 3, L ?PINE)
  58. Si l'Égyptienne vous tente, venez-y, et je vous promets que je vous ferai parler à elle en toute sûreté. (Acte 1, scène 3, L ?PINE)
  59. Holà quelqu'un ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  60. Basque, Champagne, la Fleur, Poitevin, Coupejarret ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  61. Laquais major, autrement mon secrétaire, j'ai laissé sur mon bureau vingt ou trente billets doux ; allez les ouvrir, et y faites réponse ; mais d'un style tigre et cruel : j'ai d'autres amours en tête. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  62. Laquais minor, allez dire à cette veuve que je n'irai point la voir qu'elle n'ait reçu ce remboursement. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  63. Laquais minimus, vous irez chez la vieille baronne de Trancot, savoir si son visage est pleinement rentré des crevasses de la petite vérole. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  64. Mon suisse, venez ci : vous dont le bras est aguerri à soutenir l'assaut des créanciers, redoublez de force aujourd'hui, et repoussez vigoureusement toutes les femmes qui viendront m'assiéger. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  65. Vous voilà ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  66. Quelle fourmilière de charmes ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  67. Que ces yeux, ce nez, ces dents, ce teint, que tout cela est bien travaillé ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  68. Avez-vous acheté cela tout fait ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  69. Je n'achète point de charmes ; la nature y a assez pourvu : je suis toute naturelle, moi. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  70. Que cela est artistement élabouré ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  71. Je me donne au diable, si je n'aimerais pas mieux avoir fait ce visage-là que la machine de Marly. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  72. On serait bien heureuse, monsieur le baron, si l'on pouvait, auprès de vous, mettre à profit ses petits appas. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  73. Ah, ciel ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  74. Quelle hérésie ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  75. Voilà les plus gros que j'aie vus de ma vie. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  76. Vous me charmez, vous m'enchantez, vous m'enlevez, vous m'enthousiasmez. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  77. Non, je n'y saurais tenir ; il faut que je vous embrasse. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  78. Vous ne cherchez qu'à me jeter de la poudre aux yeux ! (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  79. L'éclat de vos charmes m'éblouit bien davantage, Beau soleil de mon âme ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  80. Plus je vous vois, plus je vous trouve adorable. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  81. Je m'évanouis quand j'entends seulement prononcer le mot d'amour ; mais on aurait quelques bontés pour vous, si vous n'étiez pas si dissipé. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  82. Il faut bien qu'un homme de qualité remplisse ses devoirs. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  83. On se lève tard. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  84. Avant qu'on ait écarté les créanciers, fait quelques affaires avec les usuriers, qu'on se soit montré dans les lansquenets, on est tout étonné que la nuit est bien avancée, et qu'il faut aller rosser le guet. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  85. Vous êtes, à ce qu'il me paraît, fort régulier à vos exercices. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  86. Pour me rendre plus assidu auprès de vous, je me suis un peu relâché cette semaine ; et voilà déjà cinq hommes qu'on a tués, où je n'ai aucune part. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  87. Que vous êtes ensorcelante ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  88. Fi donc, fi donc, monsieur le baron ! (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  89. Je vous l'apporterai tantôt. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  90. Que vous parlez élégamment, ma princesse ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  91. Le diable m'emporte, vous l'avez comme le corps. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  92. Mon tailleur dit qu'il y a de l'honneur à m'habiller. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  93. Je ne suis pas des plus menues ; mais, si vous y prenez garde, je suis assez bien prise dans ma taille. (Acte 1, scène 4, MADAME JACQUEMARD)
  94. Je n'aime pas ces grandes tailles de fuseau, qui sont toujours prêtes à rompre. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  95. Je veux, morbleu ! (Acte 1, scène 4, MADAME JACQUEMARD)
  96. Des tailles épaisses et renforcées, comme la vôtre. (Acte 1, scène 4, MADAME JACQUEMARD)
  97. J'ai eu autrefois un roussin breton, qui était le meilleur animal qui fut jamais : il avait la côte tournée comme vous. (Acte 1, scène 4, MADAME JACQUEMARD)
  98. Je crois que vous avez la jambe d'un beau volume ! (Acte 1, scène 4, MADAME JACQUEMARD)
  99. Souffrez que j'en voie un échantillon. (Acte 1, scène 4, MADAME JACQUEMARD)
  100. Sans vanité, je ne l'ai pas mal tournée. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  101. Le joli petit balustre ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  102. Votre beauté durera longtemps ; elle est bâtie sur pilotis. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  103. Plus que vous ne voudrez. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  104. Vos jambes sont les colonnes d'Hercule : c'est pour moi le non plus ultra. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  105. Je vous laisse, et vais de ce pas aux momies, consulter une Égyptienne sur la mort de mon mari, et notre futur mariage. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
  106. Adieu, petit Hercule. (Acte 1, scène 4, MADAME JACQUEMARD)
  107. Adieu, charmante colonne qui soutient l'architrave de mon amour. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  108. Il me semble que la procureuse ne donne pas mal dans le panneau. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  109. Allons nous déguiser, pour l'attraper elle et son mari, et la faire venir à nos fins. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  110. Sous ces beaux monuments d'éternelle mémoire, v.1 (Acte 1, scène 6, LA-SIBYLLE)
  111. Je ranime la cendre, et trouble le repos v.2 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  112. Qui jadis, dans l'Égypte, ont signalé leur gloire. v.4 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  113. Les mânes précieux v.6 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  114. Qui firent, jusque dans les cieux, v.8 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  115. Élever ces masses pesantes, v.9 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  116. Et, par des histoires brillantes, v.10 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  117. Signalèrent leur nom dans l'empire amoureux. v.11 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  118. Si, dans ces lieux, toutes les belles v.12 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  119. Qui ne sont pas cruelles, v.13 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  120. Pour immortaliser leur sort, v.14 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  121. Laissaient de quoi bâtir, après leur mort, v.15 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  122. Des monuments aussi solides, v.16 (Acte 1, scène 6, LA SIBYLLE)
  123. Monsieur, n'est-ce point vous qui montrez les momies ? (Acte 1, scène 7, MADAME-JACQUEMARD)
  124. Je suis Osiris, le dieu de l'Égypte. (Acte 1, scène 7, OSIRIS)
  125. Puisque vous êtes le dieu de l'Égypte, ne pourriez-vous point me faire parler à quelqu'une de vos Égyptiennes, pour lui demander son avis sur une petite affaire ? (Acte 1, scène 7, MADAME-JACQUEMARD)
  126. Volontiers. (Acte 1, scène 7, OSIRIS)
  127. Je veux, en votre faveur, rappeler à la lumière une des plus illustres. (Acte 1, scène 7, OSIRIS)
  128. On m'a dit, madame, que vous étiez une Bohémienne fort habile dans votre métier, et que vous deviniez à merveille. (Acte 1, scène 8, MADAME-JACQUEMARD)
  129. On vous a dit vrai : il y a plus de six mille ans que nous devinons dans notre famille, de père en fils. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  130. Je suis la première femme du monde pour crocheter les cadenas de l'avenir. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  131. En voyant votre taille et votre moustache, je devine que vous êtes menacée d'une longue stérilité. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  132. Monsieur Jacquemard, mon mari, ne se plaint point de moi. (Acte 1, scène 8, MADAME-JACQUEMARD)
  133. Je l'ai fait père de dix-huit Jacquemardeaux, tous portant barbe. (Acte 1, scène 8, MADAME JACQUEMARD)
  134. J'ai deviné qu'au printemps prochain plusieurs femmes paieraient aux officiers leur quote-part des frais de la campagne, pour éviter les exécutions militaires. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  135. Je le crois bien ; mais... (Acte 1, scène 8, MADAME-JACQUEMARD)
  136. J'ai deviné qu'au renouveau le sang des procureuses serait terriblement pétillant, et que, si elles jouaient au lansquenet, leurs maris seraient les premiers pris. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  137. En voyant une sultane d'opéra troquer ses diamants bâtards contre des légitimes, j'ai deviné qu'elle avait fait de furieuses exactions sur quelque gros bacha sous-fermier. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  138. En voyant deux Gascons entrer au cabaret, j'ai deviné que ce serait le cabaretier qui paierait l'écot. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  139. J'ai deviné qu'à la Saint-Martin, tout homme de robe et tout abbé feraient suspension d'armes ; mais qu'au départ des officiers on verrait écrit, en lettres d'or, sur la porte des coquettes : Cedant arma togoe. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  140. Il n'est pas question de cela. (Acte 1, scène 8, MADAME-JACQUEMARD)
  141. J'ai deviné que les bals de cette année seraient dangereux, et que les hommes seraient si bien masqués, que mainte femme y prendrait quelque aventurier pour son mari. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  142. J'ai deviné que beaucoup de mères coquettes, voyant chaque jour leur visage menacer ruine, tâcheraient de faire recevoir leurs filles en survivance. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  143. J'ai deviné qu'il y aurait cet été, aux Tuileries, plus de nymphes bocagères que de faunes et de chèvre-pieds, et que les Apollons de ce pays-là ne trouveraient point de Daphné assez cruelle pour se laisser métamorphoser en laurier. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  144. En voyant tant de galanteries mercenaires, j'ai deviné que l'amour était devenu courtier de change, et que les coeurs se négociaient à présent de place en place. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  145. Mais laissez-moi donc parler. (Acte 1, scène 8, MADAME-JACQUEMARD)
  146. J'ai deviné, en voyant un milord de la rue des Bourdonnais, qui avait perdu son argent contre une jolie femme, qu'il ne serait pas longtemps à se racquitter. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  147. J'ai deviné que les carrosses de deux bourgeoises de qualité se rencontreraient tête à tête dans une petite rue, et qu'après avoir fait repaître leurs personnes et leurs chevaux, on en ferait une scène lucrative à l'hôtel de Bourgogne. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  148. J'ai deviné qu'il y aurait cette année bien des filous qui voudraient changer d'état ; Bien des maris qui voudraient porter le deuil de leurs femmes, et encore plus de femmes qui postuleraient des emplois de veuve. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  149. Voilà la question, madame. (Acte 1, scène 8, MADAME-JACQUEMARD)
  150. Voilà une main bien nuptiale. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  151. Groupignac, oui ; un échappé des montagnes de l'Auvergne. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  152. Il vous a terriblement égratigné le coeur. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  153. Cela est vrai. (Acte 1, scène 8, MADAME-JACQUEMARD)
  154. Comme elle devine cela ! (Acte 1, scène 8, MADAME JACQUEMARD)
  155. Il m'a promis de m'épouser aussitôt que la place serait vacante. (Acte 1, scène 8, MADAME JACQUEMARD)
  156. Mais, vous le savez, les barons d'aujourd'hui sont si inconstants ! (Acte 1, scène 8, MADAME JACQUEMARD)
  157. Et les madames Jacquemard si laides ! (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  158. Dites-moi un peu ce qu'il faudrait faire pour le fixer dans le goût de me tenir un jour sa parole. (Acte 1, scène 8, MADAME-JACQUEMARD)
  159. Avez-vous des bijoux, des diamants, de l'argent comptant ? (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  160. Hé bien, écoutez la Sibylle : elle va vous dire ce qu'il faudra faire. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  161. On achète bien cher les fruits de la tendresse. v.20 (Acte 1, scène 8, LA-SIBYLLE)
  162. Il ne faut pas qu'une vieille prétende v.21 (Acte 1, scène 8, LA SIBYLLE)
  163. Faire l'amour a communs frais ; v.22 (Acte 1, scène 8, LA SIBYLLE)
  164. Et trop heureuse encor que son argent lui rende v.23 (Acte 1, scène 8, LA SIBYLLE)
  165. Ce que l'âge sur elle a moissonné d'attraits ! v.24 (Acte 1, scène 8, LA SIBYLLE)
  166. Que je suis malheureuse ! (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
  167. Est-ce que je rencontrerai toujours ce petit brutal-là en mon chemin ? (Acte 1, scène 9, MADAME JACQUEMARD)
  168. Est-ce que vous venez à la Foire pour y donner la comédie ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  169. Quel habit de folle avez-vous donc là ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR JACQUEMARD)
  170. Est-ce l'habit d'une procureuse ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR JACQUEMARD)
  171. Apprenez, mon ami, que je suis la femme d'un procureur, mais que je ne suis point procureuse, et que je puis porter l'or et l'argent à meilleur titre que de vieilles comtesses qui doivent encore leur habit de noce. (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
  172. Il n'y a pas un de ces diamants-là qui ne m'ait coûté un procès, et peut-être une fausseté. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  173. Je serais bien malheureuse d'être lardée de faussetés depuis les pieds jusqu'à la tête ! (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
  174. Mais, monsieur, consolez-vous, ces diamants-là ne vous coûtent rien. (Acte 1, scène 9, MADAME JACQUEMARD)
  175. Ils ne vous coûtent pas grand'chose non plus. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  176. Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
  177. Ils ne me coûtent pas grand'chose ! (Acte 1, scène 9, MADAME JACQUEMARD)
  178. Je veux bien que vous sachiez que je n'ai jamais rien fait pour de l'argent. (Acte 1, scène 9, MADAME JACQUEMARD)
  179. Tant pis, madame : il y a de certains métiers où il vaut mieux recevoir que donner. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  180. Plutôt que de censurer ma conduite, vous feriez mieux de réformer la vôtre, et de ne pas faire tous les jours le petit libertin. (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
  181. Je n'ai rien à réformer à ma conduite, et je souhaiterais que la vôtre fût aussi régulière dans le fond et dans la forme. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  182. Cela est étrange ! (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
  183. Ces gens de pratique ont toujours quelque petit ménage par apostille, et ils ne regardent leur femme que comme un inventaire de production. (Acte 1, scène 9, MADAME JACQUEMARD)
  184. Il n'est pas question de se disputer ici. (Acte 1, scène 9, OSIRIS)
  185. Vous êtes venus pour voir les momies, et non pour quereller. (Acte 1, scène 9, OSIRIS)
  186. Faites donc silence, et regardez ; vous allez voir Marc-Antoine et Cléopâtre. (Acte 1, scène 9, OSIRIS)
  187. Je crois que voilà Léonore ma maîtresse ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  188. Je crois que voilà mon baron de Groupignac ! (Acte 1, scène 10, MADAME-JACQUEMARD)
  189. Quel éclat vient frapper ma débile paupière ? v.25 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  190. Quel dieu cruel me force à revoir la lumière, v.26 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  191. Trouvai tant de douceur à me donner la mort ? v.28 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  192. J'ai triomphé du coup dont vous vouliez m'abattre, v.29 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  193. Grands dieux ! Que voulez-vous encor de Cléopâtre ? v.30 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  194. Mais que vois-je en ces lieux ? L'ombre de mon époux ! v.32 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  195. Ah ! Que j'ai bien dormi ! Bonjour, Cléopâtrine. v.34 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  196. Quelle heure est-il ? J'ai soif et faim. v.35 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  197. Mais ne la bois pas en chemin. v.37 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  198. Cet indigne discours rend ma douleur plus vive. v.38 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  199. Ne te souvient-il plus que tu fus roi des rois, v.39 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  200. Moi, héros ! Dame ! J'ai quelquefois v.40 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  201. La mémoire un peu laxative. v.41 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  202. Tous deux, nu même lit, le ragoût d'hyménée v.44 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  203. Nous avait fait dormir la grasse matinée. v.45 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  204. De son esprit troublé que puis-je soupçonner ? v.46 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  205. Déchausse le cothurne, et songe au déjeuner. v.47 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  206. Ton oeil me met en goût, et me sert d'échalote. v.48 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  207. Cette anguille est dodue, et vaut bien un poulet. v.49 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  208. Au lieu d'en faire un bracelet, v.50 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  209. Va m'en faire une matelote. v.51 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  210. Quand ta mort eut brisé nos conjugales chaînes, v.54 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  211. Cet aspic fit glisser son venin dans mes veines. v.55 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  212. On a fait courir ce bruit-là ; v.56 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  213. Mais tu connais la médisance : v.57 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  214. L'un le crut, l'autre s'en moqua ; v.58 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  215. Dis-moi la chose en conscience. v.59 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  216. Tout l'univers a su mon trépas éclatant. v.63 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  217. Je le tiens apocryphe. Euh ! Petit charlatan, v.64 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  218. À quelque autre que moi va vendre ta vipère v.65 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  219. Pour faire de l'orviétan, v.66 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  220. Ou pour pendre au plancher de quelque apothicaire. v.67 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  221. De la poudre à guérir les coquettes fieffées, v.69 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  222. Pour les estomacs affaiblis, v.71 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  223. Que pour les vertus débiffées. v.72 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  224. Pour sauver ma vertu, j'employai le poison. v.73 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  225. Malheureuse ! Quel nom est sorti de ta bouche ! v.76 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  226. Je prendrai, si tu veux, le ton tragi-comique. v.81 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  227. Les femmes de certain renom v.82 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  228. Même sur celui de flonflon. v.84 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  229. Telle qu'une coquette, en superbe ordonnance, v.85 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  230. Vient étaler au Cours le plus fin de son art, v.86 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  231. Quelque colonel de finance ; v.88 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  232. Telle, et plus belle encore, on vous vit dans un char, v.89 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  233. Aller pompeusement au-devant de César. v.90 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  234. Là, vous mîtes en batterie v.91 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  235. Soupirs, roulement d'yeux, mines, minauderies, v.92 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  236. Les débris du Triumvirat. v.94 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  237. Mais avec tout l'effort de votre artillerie, v.95 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  238. Perd rarement son étalage. v.100 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  239. Ingrat ! Pour tes beaux yeux, j'ai, contre le Romain, v.101 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  240. Mis cent fois l'épée à la main. v.102 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  241. Coeur de caillou, sang de macreuse ! v.104 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  242. Pour toi j'ai trotté sur les mers ; v.106 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  243. J'ai rôdé par tout l'univers ; v.107 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  244. J'ai galopé l'Europe, et l'Asie, et l'Afrique. v.108 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  245. On n'avait point encor découvert l'Amérique. v.109 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  246. Ce fut pour toi le plus grand des bonheurs ; v.110 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  247. L'arrière-ban des Noseurs. v.113 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  248. Marc-Antoine, point de faiblesse. v.118 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  249. Cléopâtre, plus de tendresse. v.119 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  250. Qu'on m'aille chercher un notaire ; v.122 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  251. La femme est un mal nécessaire. v.123 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  252. Et l'homme est un faible animal. v.124 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  253. Nouons à double noeud le lien conjugal. v.125 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  254. Donne-moi la main, scélérate. v.126 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  255. Mon cher Toinon, mets là ta patte. v.127 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  256. Tout beau, s'il vous plaît ; je mets empêchement à ce mariage-là, et j'ai hypothèque sur Marc-Antoine. (Acte 1, scène 10, MADAME-JACQUEMARD)
  257. Comment donc, mademoiselle ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  258. Je veux vivre cent ans pour te faire enrager, et pour t'empêcher d'épouser ta demoisillon. (Acte 1, scène 10, MADAME-JACQUEMARD)
  259. À la bonne heure ; mais vous n'épouserez pas non plus votre baron. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  260. Je ne l'épouserai pas ; mais je lui donnerai tout mon bien. (Acte 1, scène 10, MADAME-JACQUEMARD)
  261. Tenez, monsieur le Baron, voilà déjà un diamant que je vous donne. (Acte 1, scène 10, MADAME JACQUEMARD)
  262. Je n'épouserai pas Léonore, mais je lui donnerai tout ce que j'ai. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  263. Tenez, mademoiselle, voilà une bourse de cent louis. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR JACQUEMARD)
  264. Tenez, voilà un collier de mille écus. (Acte 1, scène 10, MADAME-JACQUEMARD)
  265. Voilà un petit contrat de cinq cents livres de rente. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  266. Et moi je vous donne ma maison de la rue de la Huchette. (Acte 1, scène 10, MADAME-JACQUEMARD)
  267. Et moi, ma terre de la Pissotte, la maison de Paris, l'étude, les trois grands clercs... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  268. Et nous, nous vous donnons le bonsoir. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  269. Présentement que nous tenons de quoi faire la noce, il est bon de vous dire que la prétendue Léonore s'appelle Colombine ; qu'elle est une friponne de sa profession, et que le baron de Groupignac, autrement dit Marc-Antoine, est Arlequin, autre fourbe de son métier. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  270. Puisque tout le monde est content, divertissons-nous, et faisons la noce de Marc-Antoine. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  271. Comment, ventrebleu ! (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  272. Mon petit praticien français, vous êtes bien hardi de vous mettre à table devant Marc-Antoine romain ! (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  273. À donner des cadeaux aux filles., v.129 (Acte 1, scène 11, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  274. Prenez votre sac et vos quilles : v.130 (Acte 1, scène 11, MONSIEUR JACQUEMARD)
  275. Faites Gille, faites Gille ; v.131 (Acte 1, scène 11, MONSIEUR JACQUEMARD)
  276. Allez chercher fortune ailleurs. v.132 (Acte 1, scène 11, MONSIEUR JACQUEMARD)
  277. Docile et débonnaire : v.134 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  278. Il nous fait boire de bon vin ; v.135 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  279. Mais il n'en boira guère. v.136 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  280. Il nous fait boire de bon vin ; v.137 (Acte 1, scène 11, LE-CHOEUR)
  281. Mais il n'en boira guère. v.138 (Acte 1, scène 11, LE CHOEUR)
  282. Il plaide comme un Cicéron ; v.139 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  283. En procès c'est un diable ; v.140 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  284. Mais quand il voit un mousqueton, v.141 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  285. Il plaide sous la table. v.142 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  286. Mais quand il voit un mousqueton, v.143 (Acte 1, scène 11, LE-CHOEUR)
  287. Il plaide sous la table. v.144 (Acte 1, scène 11, LE CHOEUR)
  288. Aux frais du plaideur indiscret, v.145 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  289. Il boit à la buvette ; v.146 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  290. Mais il défraye au cabaret v.147 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  291. Et plumet et grisette. v.148 (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  292. Mais il défraye au cabaret v.149 (Acte 1, scène 11, LE-CHOEUR)
  293. Et plumet et grisette. v.150 (Acte 1, scène 11, LE CHOEUR)
  294. Messieurs, voilà des liqueurs que vous avez demandées. (Acte 1, scène 12, LE-LIMONADIER)
  295. Vin muscat, vin de Saint-Laurent ; les eaux de cannelle, des eaux de Forges, des eaux de Bourbon. (Acte 1, scène 12, LE LIMONADIER)
  296. Mets tout cela sur le buffet, mon ami. v.151 (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
  297. Les rois d'Égypte et de Syrie v.152 (Acte 1, scène 12, LA-SIBYLLE)
  298. Voulaient qu'on embaumât leurs corps, v.153 (Acte 1, scène 12, LA SIBYLLE)
  299. Pour durer plus longtemps morts. v.154 (Acte 1, scène 12, LA SIBYLLE)
  300. Quelle folie ! v.155 (Acte 1, scène 12, LA SIBYLLE)
  301. Pour rester plus longtemps en vie. v.160 (Acte 1, scène 12, LA SIBYLLE)
  302. Messieurs, il faut que je m'en aille ; mais avant que de partir, dites-moi, s'il vous plaît, qui me paiera ? (Acte 1, scène 12, LE-LIMONADIER)
  303. Cela est juste. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
  304. Va : il répond de tout. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
  305. Ne tirez pas ; j'aime mieux payer : mais qu'on me laisse donc sortir. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-JACQUEMARD)
  306. Volontiers, laissez-le aller ; après qu'il aura payé, s'entend. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
  307. Et tandis que Mars, sur la terre, v.165 (Acte 1, scène 13, LA-SIBYLLE)
  308. Chantons le vin et nos amours. v.167 (Acte 1, scène 13, LA SIBYLLE)
  309. Si notre pièce a su vous plaire, v.169 (Acte 1, scène 13, MEZZETIN)
  310. Le carnaval pour nous va reprendre son cours. v.171 (Acte 1, scène 13, MEZZETIN)
  311. À la santé du Parterre : v.173 (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  312. Le ciel veuille allonger ses jours ! v.174 (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)

LES CHINOIS (1692)

  1. Apparemment, mademoiselle Thalie, que vous avez oublié de lui donner son avoine aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  2. Ne vous souvenez-vous pas que ce n'est plus moi qui le panse ? (Acte 1, scène 1, THALIE)
  3. Vous en avez donné la charge aux auteurs ; et depuis ce temps aussi, le pauvre animal, hélas ! (Acte 1, scène 1, THALIE)
  4. Les os lui percent la peau. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  5. Pourquoi se laisse-t-il monter par le premier venu ? (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  6. Il est vrai que c'est la monture banale de tous les regrattiers du Parnasse ; il n'y a pas jusqu'aux femmes qui le font trotter en vers alexandrins ; et je ne sais pas quel diable de train elles le font aller ; mais il ne revient jamais à l'écurie qu'il ne soit crevé de coups d'éperon. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  7. Puisqu'on a mis Pégase sur le pied d'un cheval de louage, c'est aux auteurs qui le louent à le nourrir. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  8. Et comment voulez-vous que les auteurs nourrissent un cheval ? (Acte 1, scène 1, THALIE)
  9. Les pauvres diables ont bien de la peine à se nourrir eux-mêmes. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  10. Voyez-vous, dans le temps où nous sommes, on n'engraisse guère à mâcher du laurier. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  11. Ils m'ont promis qu'ils ne feraient plus que de bonnes pièces : il faut espérer qu'ils seront plus gras cet hiver. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  12. Il est vrai que les auteurs et les comédiens sont du naturel des bécasses ; ils n'engraissent point que le froid ne leur ait donné sur la queue. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  13. Franchement, ces messieurs-là nous barbouillent terriblement dans le monde ; car le public croit que c'est vous et moi qui leur inspirons toutes les sottises qu'ils mettent sur le théâtre. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  14. Le public a tort. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  15. Mais, à propos de sottises, qu'est-ce qu'une certaine pièce que les comédiens italiens ont affichée ? (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  16. La Comédie des Comédiens Chinois ? (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  17. Cette troupe-là est toujours magnifique en titres. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  18. C'est pour l'ordinaire le plus beau de leurs pièces ; et, à vous parler franchement, je crois que celle-ci ne sera point meilleure que les autres : ce n'est pas que, si on se donne la peine de l'écouter jusqu'à la fin, ce qui est assez rare, on pourra peut-être s'y divertir. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  19. Apparemment que le dernier acte est le meilleur de tous. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  20. Je ne crois pas pour cela qu'il soit bon ; il peut être meilleur que les autres, et ne pas valoir grand'chose. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  21. Mais comme les comédiens s'y disent un peu leurs vérités, et se donnent par-ci par-là quelque petit coup d'étrille, il pourra être du goût du public, qui mord à la grappe quand il entend dauber un comédien. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  22. Il est naturel de se réjouir des coups de dent que reçoivent ceux qui nous ont mordus, et je suis bien aise que les comédiens commencent à se rendre justice, et à tourner contre eux-mêmes les traits dont ils ont piqué les autres ; car enfin il n'y a point de profession qui ait échappé à leur satire ; procureurs, médecins, magistrats. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  23. Vraiment, ils ont bien fait pis ; ils n'ont pas même respecté les empereurs romains ni les maîtres danser. (Acte 1, scène 1, THALIE)
  24. Il y a une petite fille qui demande à parler à Apollon. (Acte 1, scène 2, LA-MUSE)
  25. N'est-ce pas vous, monsieur, qui êtes le seigneur de ce village-là, et qui vous appelez Apollon ? (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  26. Oui, belle mignonne. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  27. Qu'y a-t-il pour votre service ? (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  28. Voilà un tendron qui ne serait pas mauvais pour remeubler le Parnasse, à la place de quelque Muse surannée. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  29. J'aime la Comédie italienne à la folie, et ma bonne maman ne veut pas m'y mener. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  30. C'est une folle. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  31. Il faut y aller sans elle ; vous ne serez pas la première. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  32. Votre mère a tort, ma belle enfant, de vous priver du plaisir le plus agréable et le plus innocent qu'il y ait aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  33. Si j'étais mère, j'aimerais mieux que ma fille allât tout un hiver à la Comédie, qu'une fois au bois de Boulogne pendant la sève du mois de mai. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  34. Monsieur, je ne suis pas encore assez grande pour aller au bois de Boulogne ; je ne vais encore que sur le rempart. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  35. La comédie forme l'esprit, élève le coeur, ennoblit les sentiments : c'est le miroir de la vie humaine, qui fait voir le vice dans toute son horreur, et représente la vertu avec tout son éclat. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  36. Le théâtre est l'école de la politesse, le rendez-vous des beaux esprits, le piédestal des gens de qualité. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  37. Une petite dose de comédie, prise à propos, rend l'esprit des dames plus enjoué, le coeur plus tendre, l'oeil plus vif et les manières plus engageantes. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  38. C'est le lieu où le beau sexe brille avec le plus d'éclat. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  39. Je prétends bien y briller comme une autre quand je serai grande. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  40. Mais quelle raison votre mère a-t-elle pour ne pas vous mener aux Italiens ? (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  41. Elle dit qu'il y a quelquefois des paroles un peu libres ; mais ce qui me fait endêver, c'est qu'elle ne laisse pas d'y aller tous les jours. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  42. Il y a tout plein de mères de ce naturel-là ; ce sont des affamées qui n'en veulent que pour elles. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  43. Je ne sais pas quels peuvent être ces mots libertins qui effarouchent tant la maman. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  44. Pour moi, je n'y vois que des mots tout pleins de sel, qui, à la vérité, sont quelquefois à double entente ; mais les plus belles pensées du monde ont deux faces : tant pis pour ceux qui ne les prennent que du mauvais côté ; c'est une vraie marque de leur esprit corrompu et vicieux. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  45. Mais ne vous a-t-elle pas dit quelques uns de ces vilains mots-là ? (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  46. Elle ne les dit devant moi qu'à bâtons rompus : elle dit seulement que les Italiens sont des drôles qui nomment toutes les choses par leurs noms. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  47. Par exemple, elle dit qu'ils appellent un homme marié... d'un certain mot que je n'oserais dire. (Acte 1, scène 3, LA PETITE FILLE)
  48. Vous l'avez dit. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  49. Et votre mère se scandalise de ce mot-là ? (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  50. C'est qu'elle dit que c'est une injure qui regarde autant mon papa que les autres. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  51. C'est que votre mère ne sait pas sa langue. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  52. Dans le nouveau dictionnaire, imprimé à Paris, ces mots-là sont synonymes, cocu marié, marié cocu, cela s'appelle jus vert, vert jus. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  53. Pour moi je n'entends point de mal là-dessous ; mais quoi qu'il en soit, je vous prie, monsieur Apollon, vous qui êtes le maître des comédiens, de leur dire qu'ils ne mettent plus de ces vilains mots-là, afin que les filles y puissent aller, et que ma mère n'ait plus de prétexte de me laisser au logis, tandis qu'elle va à la Comédie. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  54. Écoutez, c'est l'intérêt des comédiens que nous allions à leurs pièces : ce sont de jolies filles comme moi qui font venir les garçons à la Comédie. (Acte 1, scène 3, LA PETITE FILLE)
  55. Pour cela, mademoiselle a raison : une femelle dans une loge attire les mâles de bien loin ; c'est l'appât dans la souricière. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  56. Je vous assure, la belle, que désormais les mères seront contentes, et que je vais de ce pas vous mener avec moi chez les Italiens, où j'assemblerai les comédiens, et je leur ordonnerai de rayer de leurs comédies tous les mots trop éveillés, et notamment tous les cocus qu'il y aura. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  57. Ne vous avisez pas de cela, monsieur. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  58. Si les comédiens rayaient de leurs comédies tous les cocus, ils balafreraient peut-être le père de mademoiselle, et pour lors ils auraient sur le dos deux personnes au lieu d'une. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  59. Que vous me faites de plaisir ! (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
  60. L'hôtel de Bourgogne va regorger de monde ; et je vais annoncer ce changement-là à ma mère, et à toutes les femmes et filles du quartier. (Acte 1, scène 3, LA PETITE FILLE)
  61. Pour une femme qui aime la réforme, il y en a mille qui ne la sauraient souffrir ; et au lieu de faire venir du monde, vous désachalanderiez le théâtre. (Acte 1, scène 3, THALIE)
  62. Non, monsieur, vous ne jouerez pas ma pièce aujourd'hui, et je vais vous le faire défendre par la Muse de la comédie. (Acte 1, scène 4, L'AUTEUR)
  63. Il n'y a Muse qui tienne : la dépense est faite, l'argent reçu à la porte ; il faut sauter le bâton. (Acte 1, scène 4, LE COMÉDIEN)
  64. Mademoiselle Tlialie, miséricorde ! (Acte 1, scène 5, L'AUTEUR)
  65. Ils veulent représenter aujourd'hui ma comédie malgré moi, et j'ai vu entrer plus de cent personnes dans le parterre qui la trouvent déjà mauvaise. (Acte 1, scène 5, L'AUTEUR)
  66. Pourvu que le reste la trouve bonne, les rieurs seront encore de votre côté. (Acte 1, scène 5, THALIE)
  67. Je ne demande que huitaine pour tout délai. (Acte 1, scène 5, L'AUTEUR)
  68. Mais dans huit jours, croyez-vous en être quitte à meilleur marché ? (Acte 1, scène 5, THALIE)
  69. Assurément : j'attends des amis de la campagne, qui m'ont promis de rire, même aux plus faibles endroits. (Acte 1, scène 5, L'AUTEUR)
  70. À vous entendre, monsieur l'Auteur, je parierais que votre pièce ne vaut pas grand'chose. (Acte 1, scène 5, THALIE)
  71. las ! (Acte 1, scène 5, L'AUTEUR)
  72. J'ai toujours cru jusqu'à présent que c'était la meilleure comédie du monde ; mais depuis que les chandelles sont allumées, j'y vois mille défauts que je n'y avais pas remarqués. (Acte 1, scène 5, L'AUTEUR)
  73. Je n'en puis plus, le coeur me manque. (Acte 1, scène 5, L'AUTEUR)
  74. Allons, allons, courage ; serrez-vous le nez, et avalez la médecine. (Acte 1, scène 5, THALIE)
  75. Ma comédie n'est pas même achevée ; il n'y a que quatre actes de faits. (Acte 1, scène 5, L'AUTEUR)
  76. Pourvu qu'il n'y ait que ce défaut-là, vous n'êtes pas à plaindre. (Acte 1, scène 5, THALIE)
  77. C'est moi qui fais les lois de la comédie, et j'ordonne que ce prologue-ci passera pour un acte. (Acte 1, scène 5, THALIE)
  78. Si vous le carillonnez selon votre bonne et louable coutume, je vous le garantis défunt dans un quart_d_heure : c'est à vous de voir si vous voulez charger votre conscience d'un poéticide. (Acte 1, scène 6, LA-MUSE)
  79. Certes, nul huissier, tant à verge qu'à cheval, n'oserait avoir regardé la porte de ce mien château : il fut de tout temps le cimetière des sergents. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  80. Feu mon trisaïeul, Matthieu Roquillard, d'un seul coup d'arquebuse a mis bas cinq recors et deux procureurs fiscaux. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  81. Tout le pays lui eut bien de l'obligation ; car un de ces animaux-là fait plus de dégât dans une province que douze bêtes puantes dans une garenne. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  82. Mais que veut dire toute cette belle architecture ? (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  83. Cela flaire diablement la noce. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  84. Au moins, ne vous avisez pas de faire cette sottise-là. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  85. Et la raison ? (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  86. C'est que le mariage ne sied point à une carcasse décharnée comme la vôtre ; et tout franc, vous êtes trop vieux pour faire souche. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  87. Sais-tu bien que dans la famille des Roquillards les mâles n'entrent en vigueur que vers les soixante-dix ans ? (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  88. Quand mon père me fabriqua, il en avait septante-quatre, et ma mère octante-huit. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  89. On voit bien, monsieur, que vous avez été engendré de deux vieilles rosses ; vous avez des salières sur les yeux à y fourrer le poing. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  90. C'est ma fille Isabelle que je veux marier aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  91. Pour ce mariage-là, j'y baille mon autorité, et le plus tôt c'est le meilleur : il ne faut pas garder une fille passé quinze ans ; il y a trop de déchet, et cette monnaie-là est diantrement sujette au décri. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  92. Tu vois aussi que je mets les fers au feu. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  93. J'attends journellement un gentilhomme de campagne, un docteur, un major et un comédien français, tous partis sortables pour ma fille, selon qu'il m'a été raconté ; car je ne les ai point encore vus. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  94. Pensez, monsieur, que vous ne lui baillerez pas tous les quatre à la fois ; c'est trop pour une enfant. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  95. Outre ce, Isabelle a quelque bon vouloir pour un quidam nommé Octave, comédien italien de sa vacation. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  96. Monsieur, ne donnez point votre fille à cette nation-là : avec eux les mariages ne tiennent point ; on dit qu'ils en font de nouveaux à chaque comédie qu'ils jouent. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  97. Ce néanmoins, je me sens de la propension pour le jeune homme ; et dès mon premier âge, j'ai pourchassé I'accointance de messieurs du théâtre, pour ce qu'ils sont volontiers courtois et joviaux. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  98. Si vous m'aviez averti seulement huit jours plus tôt que vous vouliez vous défaire d'Isabelle, je m'en serais accommodé avec vous ; mais j'ai commencé une fille d'un autre côté. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  99. Oui, monsieur ; c'est une fille qui a plus de vingt mille écus, et je suis déjà à moitié marié. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  100. Est-il possible ? (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  101. Tenez, monsieur, pour faire un mariage tout entier, il faut, en premier lieu, que le garçon le veuille ; en second lieu, que la fille y consente : or, je suis garçon ; j'ai déjà baillé mon consentement ; ainsi, vous voyez que c'est un mariage à moitié fait. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  102. Certes, voilà une affaire bien avancée ! (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  103. Mais va-t'en dire à ma fille qu'elle se prépare de son côté. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
  104. Il n'y a que faire de l'avertir ; une fille est toujours prête quand c'est pour le mariage. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  105. Le mariage ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  106. Voilà encore quelque chose de beau ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  107. Ne me parle jamais de cette sottise-1à. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  108. Dis-moi, Colombine, ai-je bien placé mes mouches ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  109. Il est bien question aujourd'hui de mouches et de fontanges ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  110. Voyez-vous toutes ces pyramides-là, ce sont de beaux bouchons à un cabaret où l'on meurt de soif. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  111. L'essentiel pour une fille, c'est un mari, et un mari dans toutes ses circonstances. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  112. Que tu es folle ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  113. Colombine, que tu es folle ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  114. Je te jure que je n'ai pas la moindre envie d'être mariée. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  115. À la vérité, je suis bien lasse d'être fille ; mais j'espère que cela se passera. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  116. Oui, cela se passera avec un mari. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  117. Franchement, le métier de fille est bien ennuyeux, quand on veut le faire avec honneur. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  118. Je sais ce qu'il m'en coûte tous les jours pour conserver le peu de réputation qui me reste. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  119. Il y a des saisons dans l'année terriblement rudes à passer. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  120. Quand j'entends chanter l'alouette, ma vertu est à fleur de corde ; et c'est une saison bien chatouilleuse que le printemps. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  121. Tu te moques, Colombine : c'est In saison qui me fait le plus de plaisir ; le beau temps revient. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  122. Mais les officiers s'en vont à la guerre. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  123. La campagne rit... (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  124. Oui, et Paris pleure. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  125. Les arbres reverdissent. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  126. Et les filles sèchent sur pied. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  127. Je parie que c'est dans ce temps-là que vous êtes le plus dégoûtée de votre emploi de fille. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  128. Si j'en suis dégoûtée, c'est que les femmes aiment naturellement le changement ; et si je me suis lassée d'être fille, je me lasserai encore plus d'être mariée. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  129. Vous voulez donc l'être ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  130. Je ne dis pas cela ; mais si l'envie m'en venait par hasard (car on dit que cela prend tout d'un coup), dis-moi, en conscience, comment faut-il qu'un mari soit fait pour être joli ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  131. Il faut qu'il soit pâle, fluet, débile et raccourci, comme ces petits échantillons de magistrature, qui n'auraient pas la force de porter leurs robes sans l'aide de deux grands laquais. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  132. Cela est trop colifichet pour un mari. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  133. Vous voudriez peut-être de ces bourgeois renforcés de l'ancien collège, moitié noblesse, moitié roture, ou de ces gros commis... là... de ces ballots vivants qui entrent et sortent de la douane sans rien payer ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  134. Pour ceux-là, je les trouve trop matériels. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  135. La pauvre enfant, elle ne se connaît pas en hommes ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  136. Colombine, tu es une coquine. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  137. Tu ne me parles point de ce qui me paraît le plus fripon en amour. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  138. Est-ce que tu n'as jamais vu l'hiver, à la Comédie, ces jeunes officiers toujours brillants, qui font sans cesse le carrousel autour des actrices jolies ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  139. La pauvre enfant ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  140. Elle ne se connaît pas en hommes ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  141. Pour ceux-là ils sont faits exprès pour mon humeur ; ils font toujours quelques singeries ; ils chantent, ils cabriolent, ils se battent quelquefois pour rire, et se baisent après devant tout le monde : enfin, quand je les vois sur le théâtre, ils me divertissent cent fois plus que la comédie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  142. Je vous en aurais bien proposé de cette manufacture-là ; mais... (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  143. Mais il vous faut un mari pour toute l'année, et ces messieurs-là ne servent que par quartier ; encore n'est-ce pas auprès de leurs femmes. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  144. Apparemment que voilà l'amant chasseur qui entre en danse. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  145. Mademoiselle, je suis l'écuyer de monsieur le baron de la Dindonnière ; il vous envoie cette bête-là, en attendant qu'il vienne ici lui-même. (Acte 1, scène 6, MEZZETIN)
  146. Si le maître est aussi bien fabriqué que l'écuyer, voilà de quoi faire un bel attelage. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  147. On dit comme ça qu'il doit bientôt chasser sur vos terres. (Acte 1, scène 6, MEZZETIN)
  148. La chasse sera bonne dans ce canton-là ; car je crois que personne n'y a encore chassé. (Acte 1, scène 6, MEZZETIN)
  149. Ma maîtresse est une terre conservée ; j'en réponds, et je suis le garde des plaisirs. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  150. Mon maître est un cadet bien découplé. (Acte 1, scène 6, MEZZETIN)
  151. Il est encore... quasi mieux fait que moi. (Acte 1, scène 6, MEZZETIN)
  152. Tenez, le voilà. (Acte 1, scène 6, MEZZETIN)
  153. Mademoiselle, quand on chasse une jolie bête comme vous, on n'a pas besoin de chiens pour découvrir où vous êtes ; il est aisé de vous suivre à la piste, et le fumet de vos appas porte au nez de plus de cinq cents pas à la ronde. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  154. Monsieur, je n'aime pas qu'on me fasse l'amour à son de trompe, et vous faites un peu trop de bruit pour prendre les lièvres au gîte. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  155. Je suis le gentilhomme de France le plus discret ; je sais qu'il faut du mystère en amour, et c'est pour cela que j'ai laissé ma meute dans votre antichambre. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  156. Mes pauvres meubles ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  157. Vraiment, je m'en vais bien faire sauter tous les chiens par la fenêtre. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  158. Ne t'y frotte pas, ma mie ; ce sont des gaillards qui n'ont aucune considération pour le sexe. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  159. Colombine, le vilain homme ! (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  160. Quand j'ai ce compère-là sur le poing, je ne manque guère ma proie. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  161. Nous avons dans notre famille le vol des filles et du dindon. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  162. Les filles de ce pays-ci ne se prennent pourtant pas avec des poulets d'Inde ; quelquefois avec une fricassée de poulets, donnée à propos, je ne dis pas que non. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  163. Votre chambrière a de l'esprit ; je la retiens pour être mon premier piqueur. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  164. Que cela ne te mette point en peine, on te montrera. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  165. Mais, Monsieur, vous ne parlez que de chasse ; est-ce que vous n'avez pas d'autre occupation ? (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  166. Que si ; j'aime l'étude passionnément ; je nie renferme tous les matins dans mon cabinet avec mes chiens et mes chevaux. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  167. La compagnie est savante ! (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  168. L'après-dînée, je monte ma jument poil d'étourneau, pour brossailler dans la forêt, et le lendemain, pour être de meilleur matin au bois, je me couche pour l'ordinaire tout botté et éperonné. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  169. Que cela ne vous mette pas en peine ; nous ne nous toucherons point : mon lit a vingt-cinq pieds de diamètre, et ce n'est pas trop pour coucher deux personnes et une meute de cinquante chiens courants. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  170. Si je vous épouse, tous ces chiens-là coucheront avec moi ? (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  171. Non, pas tous : j'en choisirai une vingtaine des moins galeux. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  172. Je suis votre très humble servante : la nuit, ils pourraient bien prendre ma maîtresse pour une biche, et la dévorer. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  173. Tais-toi ; j'ai bien plus de risques à courir qu'elle. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  174. Quand nous serons mariés, elle pourrait bien me changer en cerf comme Actéon ; et mes chiens ne feraient plus qu'un morceau de ma personne. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  175. Ah, mademoiselle ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  176. Un sanglier qui est entré ici ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  177. Hé bien, monsieur, n'êtes-vous pas charmé de votre prétendu gendre, monsieur le baron de la Dindonnière ? (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  178. Par ma foi, il faudrait que vous fussiez fou pour lui donner votre fille : j'aimerais autant lui faire épouser un chenil tout entier. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  179. Certes, il est mal avenant de sa personne, et j'en ai regret ; car moi et mes ancêtres avons toujours chéri la chasse et les chasseurs. (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  180. J'ai dans ma bibliothèque plus de cent bois de cerf, rangés par ordre chronologique ? (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  181. Avec les relations historiques de la prise d'iceux. (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  182. Voilà de beaux titres de noblesse, cent bois de cerf dans une famille ! (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  183. Le malencontreux visage que ce baron de la Dindonnière ! (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  184. Encore faut-il à ma fille un peu d'accointance, et cet homme-là serait toujours à brosser dans les bois. (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  185. Ce ne serait pas là le plus mauvais de l'affaire. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  186. Tandis qu'un mari court les bois, une femme peut chasser de son côté. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  187. Le meilleur gibier n'est pas toujours dans les forêts ; il y a telle bête à Paris que j'aimerais mieux avoir prise que vingt sangliers. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  188. En sorte donc, Colombine, que cet homme-là n'est point de ton goût. (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  189. M'aimerais-tu mieux que lui ? (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  190. Mille fois. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  191. Vous êtes fleuri, mûr, belle barbe, le cuir doux et bien corroyé. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  192. Il y a bien de la comparaison ! (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  193. La coquine ! (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  194. Je l'aime, que j'en suis fou. (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  195. Il y a je ne sais combien que vous m'amusez ; vous dites toujours que vous m'épouserez, et vous savez la peine que je prends à vous servir. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  196. Il faut se donner patience, tu es encore jeune. (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  197. Une fille, pendant ce temps-là, ne laisse pas de s'user ; c'est comme un carrosse qui dépérit autant sous la remise qu'à rouler. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  198. Va, va, ma bouchonne, console-toi ; si je ne t'épouse pas, je te laisserai quelque chose en mourant. (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
  199. Dépêchez-vous donc, monsieur ; car j'ai bien de I'impatience de gagner une petite somme d'argent, afin d'avoir le moyen d'être honnête fille jusqu'à la fin de mes jours. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  200. Monsieur, il y a là-dedans un homme qui est habillé comme la porte d'un jeu de paume. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  201. Il demande à épouser votre fille ; lui baillerons-nous ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  202. Doucement, doucement ; ces affaires-là demandent délibération. (Acte 2, scène 3, ROQUILLARD)
  203. C'est apparemment le docteur dont je t'ai parlé. (Acte 2, scène 3, ROQUILLARD)
  204. Monsieur, il faut que le mal le presse bien fort ; car il est venu en poste, et il dit qu'il veut se marier de même. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  205. Il ne faut pas prendre la poste pour venir au mariage ; c'est un gîte où l'on arrive toujours assez tôt. (Acte 2, scène 3, ROQUILLARD)
  206. Cela est vrai ; et ceux qui vont si vite sont tout comme ces chevaux fringants, qui n'ont que la première journée dans le ventre. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  207. La lune est un astre commun ; v.1 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  208. Ce qui dépend d'elle est tout un : v.2 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  209. La femme dépend de la lune ; v.3 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  210. Taisez-vous, canaille ignorante et indocile ; je veux me marier, moi ; oui, je veux me marier. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  211. Ils n'ont autre chose à me dire : Monsieur le Docteur, prenez garde à vous ; vous êtes perdu si vous faites cette folie-là : la femme est le précipice de l'homme. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  212. Taisez-vous, vous dis-je ; vous êtes des ânes ; vous ne le savez que par expérience, moi je le sais par science : Quidquid utrique datur ; commune locatur. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  213. Je vous le prouve en français. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  214. Je n'ai que faire de vos conseils : Jacta est alea. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  215. Le dé est sorti du cornet ; il y a longtemps que j'ai fait germer ce mariage-là sur ma tête. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  216. Sic volo, sic jubeo ; sit pro ratione voluntas. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  217. Je sais bien que le père est un sot ; mais je lui ai donné ma parole. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  218. Je n'ignore pas que la fille ne soit une fieffée coquette ; mais dès le lendemain de la noce je la fais mettre aux Magdelonettes, (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  219. Je suis persuadé que la suivante est une carogne ; mais je lui donnerai tant de coups d'étrivières... (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  220. Si vales, bene est ; ego quidem valeo. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  221. N'êtes-vous pas monsieur Roquillard ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  222. Oui, monsieur ; il y a plus de soixante ans. (Acte 2, scène 4, ROQUILLARD)
  223. S'il est ainsi, audite, plaudite, et reculate. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  224. Moi, le pot pourri de la doctrine, le pâté en pot des belles-lettres, et le salmigondis de toutes les sciences, salue très élégamment Christophe Roquillard, l'égout de l'ignorance, la cruche de la stupidité, et le bassin de toutes les impertinences. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  225. Monsieur, voilà un habile homme ; il sait toutes vos qualités par coeur. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  226. Beau-père, avant que d'entrer en matière, combien avez-vous de filles à me donner ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  227. Est-ce qu'il faut plusieurs filles pour faire une femme ? (Acte 2, scène 4, ROQUILLARD)
  228. Vous ne savez donc pas que je suis philosophe, orateur, médecin, astrologue, jurisconsulte, géographe, logicien, barbier, cordonnier, apothicaire ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  229. En un mot, je suis omnis homo, c'est-à-dire un homme universel. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  230. Hé bien, monsieur, ne vous fâchez pas ; votre femme sera universelle. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  231. Je sais tout ce qu'on peut savoir dans les sciences et dans les arts : je sais danser, voltiger, pirouetter, cabrioler ; jouer à la paume, au ballon ; lutter, escrimer, pousser d'estoc et de taille ; mais où j'excelle le plus, c'est en musique et en machines de théâtre. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  232. Monsieur le Docteur, vous savez aussi la musique ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  233. Je compose des opéras il y a plus de cinquante ans : c'est moi qui ai fait le carillon de la Samaritaine. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  234. Je m'en vais vous faire voir un échantillon de ma science. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  235. Diable ! (Acte 2, scène 5, ROQUILLARD)
  236. Voilà qui est joli ! (Acte 2, scène 5, ROQUILLARD)
  237. Qu'est-ce que cela signifie, monsieur ? (Acte 2, scène 5, ROQUILLARD)
  238. Cela, monsieur ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  239. C'est la Rhétorique chantante et la Rhétorique dansante, avec toutes les figures, les points, les virgules, les parenthèses et tout le reste. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  240. Faites-la un peu venir : je serais bien aise de l'entendre. (Acte 2, scène 5, ROQUILLARD)
  241. La voici. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  242. Madame la Rhétorique, dites-nous qui est-ce qui persuade davantage en amour. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  243. Par mes discours doux et flatteurs, v.5 (Acte 2, scène 5, LA RHÉTORIQUE)
  244. Je porte l'amour dans les coeurs, v.6 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  245. Et j'attendris la plus cruelle. v.7 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  246. Mais, à parler de bonne foi, v.8 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  247. L'argent, pour réduire une belle, v.9 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  248. Est encor plus puissant que moi. v.10 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  249. Voulez-vous, en moins d'un jour, v.11 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  250. Laissez les fleurs de rhétorique ; v.13 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  251. Le chemin en serait trop long : v.14 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  252. Avec l'or, je vous en réponds ; v.15 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  253. Mais sans cela, non, non. v.16 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  254. Dites-nous à présent où va coucher un mari, dans le zodiaque, la première nuit de ses noces. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  255. Le soleil vagabond jamais ne se repose ; v.17 (Acte 2, scène 5, LA RHÉTORIQUE)
  256. Il va toujours de maison en maison. v.18 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  257. Que de maris feraient la même chose, v.19 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  258. S'il leur était permis de changer de prison ! v.20 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  259. Mais d'un mari la demeure est certaine ; v.21 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  260. Quelque chemin qu'il prenne, v.22 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  261. Qu'il aille ou qu'il vienne, v.23 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  262. Toujours l'entraîne v.25 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  263. Loger au croissant. v.26 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
  264. Il va coucher tout de go v.27 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  265. Mais dès la seconde journée, v.29 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  266. Le Capricorne est sa maison. v.30 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  267. De cela je vous en réponds ; v.31 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  268. Qu'est-ce que signifie cette figure là-bas ? (Acte 2, scène 5, ROQUILLARD)
  269. Que diable voulez-vous que je vous dise ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  270. Mais à quoi est-elle propre ? (Acte 2, scène 5, ROQUILLARD)
  271. Sait-elle faire quelque chose ? (Acte 2, scène 5, ROQUILLARD)
  272. Elle chante aussi. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  273. Je vais vous la faire venir. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  274. Pour boire à tire-larigot v.34 (Acte 2, scène 5, MEZZETIN)
  275. J'en partirais à l'instant, v.39 (Acte 2, scène 5, MEZZETIN)
  276. Si l'on vendait les filles, v.40 (Acte 2, scène 5, MEZZETIN)
  277. Aussi cher que le vin. v.42 (Acte 2, scène 5, MEZZETIN)
  278. Voilà qui est admirable ! (Acte 2, scène 6, ROQUILLARD)
  279. Et qu'est-ce que signifient toutes ces différentes figures-là ? (Acte 2, scène 6, ROQUILLARD)
  280. C'est la Rhétorique dansante. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
  281. Je vais vous la faire danser avec toute sa suite. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
  282. Je vous dis encore une fois, mademoiselle, que vous ne sauriez mieux faire, et qu'il faut nous en tenir à notre comédien italien. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  283. Je me sens toutes les dispositions à devenir bonne comédienne : j'ai l'esprit à toute main ; je serai prude quand je voudrai, coquette quand il me plaira, fière avec les bourgeois, traitable avec l'homme de qualité ; enfin, il y aura bien du malheur si je ne contente le public. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  284. Le public est un compère qui n'est pas aisé à chausser : on ne sait pas comment faire aujourd'hui pour gagner sa bienveillance. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  285. Je sais bien qu'une jolie personne comme vous a plus de facilité qu'une autre à faire valoir les talents du théâtre, (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  286. Je crois que je me tirerai d'affaire dans ce pays-là. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  287. Je parais une fois davantage aux chandelles ; j'ai du teint, de l'enjouement. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  288. Pour de l'embonpoint et de la gorge, il n'y a guère de personne à qui je le cède. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  289. Tant mieux ; c'est l'essentiel pour une comédienne. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  290. La gorge est une partie à quoi les spectateurs s'attachent le plus, principalement messieurs du balcon, qui se mettent là exprès afin d'être plus à portée. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  291. Je n'ai qu'un défaut pour le théâtre, c'est que je n'ai point de mémoire. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  292. Par exemple, Colombine, si j'aimais un homme aujourd'hui, je crois que je ne m'en souviendrais pas demain. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  293. La plupart des femmes sont comme vous : mais ce défaut de mémoire est une marque de leur jugement ; car les hommes d'à présent ne méritent pas qu'on les aime plus de vingt-quatre heures. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  294. N'aurez-vous point peur de rester toute seule avec lui ? (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  295. Tu te moques, Colombine. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  296. À l'âge que j'ai, on ne craint plus rien. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  297. Je sois aussi âgée que vous, et un tête-à-tête ne laisse pas quelquefois de me faire trembler. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  298. Un jeune homme veut vous persuader qu'il vous aime ; il se jette à vos genoux, il vous prend les mains. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  299. Quand une fille a les mains prises, elle ne saurait pas bien se revancher. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  300. D'accord, Colombine ; mais on peut crier. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  301. Et si le jeune homme vous ferme la bouche d'un baiser, où en êtes-vous ? (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  302. Enfin, vous voulez bien en courir les risques, je m'en lave les mains. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  303. Puisque je suis destinée à être comédienne, il faut bien que je m'aguerrisse à faire toutes sortes de personnages. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  304. Enfin, charmante Isabelle, me voilà seul avec vous, et je puis en liberté... (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  305. Monsieur, point de libertés, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  306. Vous débutez par où les autres finissent ! (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  307. C'est le privilège de notre profession, mademoiselle ; et la liberté du geste est la plus belle partie du comédien. (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  308. Une fille n'est donc pas en sûreté avec vous autres messieurs ? (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  309. Ne craignez rien, belle Isabelle ; nous n'avons que l'extérieur de dangereux : notre science se borne à ébranler les coeurs, d'autres les emportent ; et tel ne dit mot dans une loge, qui a tout le profit d'une tendresse que l'acteur s'efforce d'émouvoir. (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  310. Quand un comédien est fait comme vous, il a souvent la meilleure part dans la tendresse qu'il inspire. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  311. Que je serais heureux, si vous aviez de pareils sentiments pour moi ! (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  312. Mon coeur ne va pas si vite que vos paroles : je ne vous aime pas encore tout à fait, mais je sens bien que je ne vous hais pas. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  313. Je suis le plus fortuné de tous les hommes. (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  314. Mais pour gage de votre bonne volonté, il faut que vous me donniez votre main. (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  315. Monsieur, je n'ai pas le geste si libre que vous. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  316. Vous ne voulez pas m'accorder cette faveur ?... (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  317. Une vapeur me ferme les yeux ! (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  318. Je n'en puis plus ! (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
  319. Ô ciel ! (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  320. Quelqu'un ! (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  321. Colombine, au secours ! (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  322. Il faut que ce jeune homme soit plus dangereux que vous ne pensiez. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  323. Colombine, il n'en peut plus ; il s'est évanoui dans mes bras. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  324. Un garçon qui s'évanouit dans les bras d'une fille ! (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  325. Il court bien de ces maladies-là cette année. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  326. Ah, Colombine ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  327. Il va me demeurer dans les mains. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  328. Je vais chercher de quoi le faire revenir. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  329. Tenez-le toujours bien fort. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  330. Je crois qu'il est mort. (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  331. Colombine dit que quand une fille a les mains prises, elle ne saurait plus se revancher. (Acte 3, scène 4, COLOMBINE)
  332. Vous ne le voulez pas ? (Acte 3, scène 4, OCTAVE)
  333. Je n'en puis plus !... (Acte 3, scène 4, OCTAVE)
  334. Je rends le dernier soupir !... (Acte 3, scène 4, OCTAVE)
  335. Colombine ! (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  336. Colombine ! (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  337. Le mal est bien opiniâtre ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  338. Que je suis malheureuse ! (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
  339. Il était revenu. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
  340. Il m'a demandé ma main à baiser. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
  341. Je n'ai pas voulu la lui donner. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
  342. Et le voilà retombé. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
  343. Dans ces maux-là, les rechutes fréquentes sont dangereuses. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  344. Il ne faut pourtant pas laisser mourir un garçon pour une bagatelle. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  345. Cela ne vaut-il pas mieux que de l'eau de la reine d'Hongrie ? (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  346. Sauvez-vous ; voilà le Major qui arrive. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  347. De la joie, de la joie, morbleu ! (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  348. Vive la guerre ! (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  349. Bonjour, la belle ; n'êtes-vous pas la fille de notre hôte Monsieur Roquillard ? (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  350. Oui, monsieur ; c'est ma fille, et je suis le maître. (Acte 3, scène 6, ROQUILLARD)
  351. Toi, le maître ? (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  352. Par la mort ! (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  353. Il faut que je t'assomme. (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  354. Ce n'est point ici une hôtellerie, monsieur. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
  355. Le major de Bagnolet, va venir vous épouser par étape, et moi je prends déjà cette fille-là pour mon ustensile. (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  356. Il n'est pas dégoûté. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
  357. Un ustensile comme moi n'est pas à l'usage d'un grivois. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
  358. Dans le combat, je suis un diable ; v.43 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  359. Mon nom de guerre est la Fureur : v.44 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  360. Mais chez un hôte un peu traitable, v.45 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  361. Je suis, par ma bonté, surnommé la Douceur ; v.46 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  362. Pourvu qu'il me laisse égorger sa volaille, v.47 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  363. Vider sa futaille, v.48 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  364. Lorsque mon hôte est raisonnable, v.51 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  365. Si je passe la nuit à table, v.53 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  366. C'est pour ne point user ni ses draps ni son lit : v.54 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  367. Pourvu qu'il me donne pour mon ustensile v.55 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  368. Sa femme, sa fille, v.56 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
  369. Ne soyez point surprise, mademoiselle, de voir un amant démantelé : la mousqueterie de vos yeux estropie les libertés les plus libres, et devant vous les coeurs les plus fiers ne marchent qu'en béquilles. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  370. Je ne croyais pas, monsieur, que mes yeux fissent des effets si terribles ; et si vous n'aviez jamais été exposé qu'à leurs coups, vous marcheriez plus droit que vous ne faites. (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  371. J'avoue, mademoiselle, qu'il y a quelque chose à refaire à mon attitude ; mais quand on a été, comme moi, soixante ans exposé aux périls de Mars, on est bien heureux de n'avoir qu'une jambe de bois. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  372. De pareilles incommodités sont lettres patentes de noblesse ; et tout le chagrin que j'ai, c'est de n'avoir pas laissé quelque jambe ou quelque bras à l'arrière-ban. (Acte 3, scène 7, ROQUILLARD)
  373. Vous étiez là, beau-père, dans un corps dont les membres ne courent pas grand risque, et où le vivandier a plus de pratiques que le chirurgien. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  374. Mais vous n'aurez pas plus tôt fait trente ou quarante campagnes dans mon régiment, qu'il ne vous restera pas une seule dent dans la bouche. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  375. Il me semble aussi qu'il y a quelque chose à redire à vos yeux. (Acte 3, scène 7, ROQUILLARD)
  376. Ce n'est rien ; c'est qu'au dernier siége il me tomba dans la prunelle gauche une bombe. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  377. Et cela a un peu dérangé l'économie du nerf optique. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  378. Mais quoique je n'en voie goutte, je ne laisse pas de m'en servir utilement. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  379. Utilement ! (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  380. Et à quel usage ? (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  381. Je m'en sers pour lire les mémoires de mes créanciers ; et aussitôt lus, aussitôt payés. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  382. Oui, par la sambleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  383. Et en quelle qualité, monsieur, serviez-vous dans l'armée ? (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  384. Je commandais en chef le détachement des brouettes qui enlevaient les boues du camp. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  385. Vous aviez là, monsieur, un commandement digne de vos mérites. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  386. Trop heureux, mademoiselle, si avec la brouette de mon amour je pouvais enlever la crotte de votre indifférence, et vous épouser à la tête de ma compagnie ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  387. Franchement, monsieur le Major, je voudrais bien épouser un homme tout entier. (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  388. Que dites-vous, la majoresse de ma minorité ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  389. Elle a raison ; il lui faut un homme tout entier : un homme n'est déjà pas trop pour une femme, il n'en faut rien supprimer. (Acte 3, scène 7, ROQUILLARD)
  390. Je ne veux pas la lui donner, moi. (Acte 3, scène 7, ROQUILLARD)
  391. Parlez, parlez donc, barbe de chat ; avez-vous jamais été tué ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  392. Savez-vous que quand un homme comme vous refuse sa fille à un homme comme moi, j'assiège la fille en forme comme une place de guerre ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  393. Vous allez voir. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  394. Tour allait le mieux du monde ; vous auriez épousé Isabelle aujourd'hui, sans cet impertinent de comédien français qui vient d'arriver, et dont Roquillard s'est coiffé. (Acte 4, scène 1, COLOMBINE)
  395. Est-il possible ? (Acte 4, scène 1, OCTAVE)
  396. Ces messieurs-là plaisent à l'ouverture du livre. (Acte 4, scène 1, COLOMBINE)
  397. Tout ce que j'ai pu obtenir, c'est qu'il suspendra son choix jusqu'à ce qu'il vous ait entendu sur la prééminence de vos conditions. (Acte 4, scène 1, COLOMBINE)
  398. Comment veux-tu que je lui fasse entendre mes raisons ? (Acte 4, scène 1, OCTAVE)
  399. Il ne sait pas l'italien ; et, comme tu vois, je parle assez mal français. (Acte 4, scène 1, OCTAVE)
  400. Si vous voulez, je parlerai pour vous, et dans la dispute une femme vaut toujours mieux qu'un homme. (Acte 4, scène 1, COLOMBINE)
  401. J'ai servi autrefois un comédien italien, et j'en sais assez le fort et le faible. (Acte 4, scène 1, COLOMBINE)
  402. Ah, ma pauvre Colombine ! (Acte 4, scène 1, OCTAVE)
  403. Il n'y a rien que tu ne doives attendre de moi, si, par ton moyen, j'épouse Isabelle. (Acte 4, scène 1, OCTAVE)
  404. Allez, ne vous mettez pas en peine ; je vais tout préparer pour vous servir. (Acte 4, scène 1, COLOMBINE)
  405. Vous voyez devant vous Octave, fidèle de nom, Vénitien d'extraction, amoureux de profession, et acteur sérieux de la troupe risible des comédiens italiens. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  406. Halte-là ; je m'oppose à ces qualités : dites bande de comédiens italiens, et non pas troupe ; c'est un titre qui n'appartient qu'aux comédiens français. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  407. Vous êtes encore de plaisants Bohémiens ! (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  408. On voit bien que vous vous ressentez toujours de la fierté romaine ; vous aimez les titres ; et, si l'on n'y tient la main, vous vous mettrez de pair avec les mouleurs de bois, et vous prendrez dans vos affiches la qualité de conseillers du roi. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  409. Monsieur, il y a là-bas un gros homme qui fait le diable à quatre pour entrer ; il dit qu'il s'appelle le Parterre. (Acte 4, scène 2, UN PORTIER)
  410. Malepeste ! (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  411. Il faut lui ouvrir la porte à deux battants ; c'est notre père nourricier. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  412. Qu'il entre, en payant, s'entend. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  413. Le Parterre a le ton impératif. (Acte 4, scène 2, ROQUILLARD)
  414. Ne savez-vous pas que je suis seul juge, et en dernier ressort, des comédiens et des comédies ? (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  415. Voilà avec quoi je prononce mes arrêts. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  416. N'écoute point la brigue en jugeant notre cause : v.60 (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  417. Prête, sans nous troubler, l'oreille à nos discours ; v.61 (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  418. D'aucun coup de sifflet n'en interromps le cours. v.62 (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  419. Tu te moques, mon ami ; le Parterre ne s'assied point. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  420. Je ne suis pas un juge à l'ordinaire ; et de peur de m'endormir à l'audience, j'écoute debout. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  421. Le style impérial, l'attitude romaine et le clinquant héroïque de ce déclamateur, pourraient m'alarmer, si je parlais devant un juge moins éclairé que Son Excellence Monseigneur le Parterre. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  422. Son Excellence ! (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  423. Voilà bien les Italiens, qui tâchent d'amadouer l'auditeur dans un prologue, et font amende honorable pour demander grâce au Parterre. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  424. Ils ont beau faire, ils n'en sont pas quittes à meilleur marché que les Français : mes instruments à vent vont toujours leur train. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  425. Non, ce n'est point la flatterie qui me dénoue .la langue ; je rends seulement les hommages dûs à ce souverain plénipotentiaire : c'est l'éperon des auteurs, le frein des comédiens, le contrôleur des bancs du théâtre, I'inspecteur et le curieux examinateur des hautes et basses loges : et de tout ce qui se passe en icelles ; en un mot, c'est un juge incorruptible, qui, bien loin de prendre de l'argent pour juger, commence par en donner à la porte de l'audience. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  426. las ! (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  427. Je n'ai pas seulement mes buvettes franches ; demandez-le plutôt à la limonadière. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  428. Néron, empereur et comédien italien, fait assez voir la prééminence dont il est question. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  429. Tout le monde sait qu'il courut la Grèce dans une de nos troupes, et l'histoire ne fait point mention qu'il ait jamais monté sur le théâtre du faubourg Saint-Germain. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  430. Voilà encore un plaisant farceur ! (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  431. Nous ne l'aurions jamais reçu dans notre troupe. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  432. Il était trop cruel, et on n'est pas accoutumé à trouver de la cruauté sur nos théâtres. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  433. Si ce n'est à l'Opéra. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  434. En effet, pour donner à l'univers un comédien italien, il faut que la nature fasse des efforts extraordinaires. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  435. Un bon Arlequin est naturae laborantis opus ; elle fait sur lui un épanchement de tous ses trésors ; à peine a-t-elle assez d'esprit pour animer son ouvrage. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  436. Mais pour des comédiens français, la nature les fait en dormant ; elle les forme de la même pâte dont elle fait les perroquets, qui ne disent que ce qu'on leur apprend par coeur : au lieu qu'un italien tire tout de son propre fonds, n'emprunte l'esprit de personne pour parler ; semblable à ces rossignols éloquents, qui varient leurs ramages suivant leurs différents caprices. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  437. Vous les rossignols ! (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  438. Ma foi, vous n'êtes tout au plus que des merles, que le Parterre prend soin de siffler tous les jours. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  439. Cela n'est pas vrai. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  440. Les Italiens me donnent le mardi et le vendredi pour me reposer ; mais chez les Français, je n'ai pas un jour pour reprendre mon haleine. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  441. Si l'on regarde I'intérêt, qui est le seul point de vue dans les mariages d'aujourd'hui, un comédien italien l'emportera toujours sur un français. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  442. Il fait moins de dépense en habits, sa part est plus grosse, et il ne faut quelquefois qu'une médiocre comédie pour faire rouler toute l'année un comédien italien (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  443. Je le crois bien : il est aisé de rouler quand on n'a qu'une moitié de carrosse à entretenir. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  444. Nos équipages seraient aussi superbes que les vôtres, si nous voulions faire des exactions sur le public, et mettre, comme vous, nos premières représentations au double. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  445. Est-ce qu'un bourgeois doit plaindre trente sous pour être logé pendant deux heures dans l'hôtel le plus magnifique et le plus doré qui soit à Paris ? (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  446. Ne nous vantez pas tant les magnificences de votre hôtel : votre théâtre, environné d'une grille de fer, ressemble plutôt à une prison qu'à un lieu de plaisir. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  447. Est-ce pour la sûreté des jeunes gens qui sortent de la Cornemuse ou de chez Rousseau, et pour les empêcher de se jeter dans le parterre, que vous mettez des garde-fous devant eux ? (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  448. Les Italiens donnent un champ libre sur la scène à tout le monde ; l'officier vient jusque sur le bord du théâtre, étaler impunément aux yeux du marchand la dorure qu'il lui doit encore ; l'enfant de famille, sur les frontières de l'orchestre, fait la moue à l'usurier qui ne saurait lui demander ni le principal, ni les intérêts ; le fils, mêlé avec les acteurs, rit de voir son père avaricieux faire le pied de grue dans le parterre, pour lui laisser quinze sous de plus après sa mort. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  449. Enfin le théâtre italien est le centre de la liberté, la source de la joie, l'asile des chagrins domestiques ; et quand on voit un homme à l'hôtel de Bourgogne, on peut dire qu'il a laissé tout son chagrin chez lui, pourvu qu'il y ait laissé sa femme. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  450. J'en connais qui laissent quelquefois leurs femmes seules au logis, et qui les retrouvent ici en fort bonne compagnie. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  451. Le tout mûrement considéré, je conclus qu'un comédien italien est préférable, par toutes sortes de raisons, à un comédien français. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  452. Je déclame pour maître Titus de la Discorde, comédien d'heureuse mémoire, chevalier, seigneur du Cid, baron de Bérénice, Phèdre, Iphigénie, et autres pièces de sa dépendance ; Français de nation, Grec ou Romain de profession. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  453. Voilà de belles qualités ; mais par malheur elles ne paraissent qu'aux chandelles, et s'en vont en fumée sitôt qu'elles sont éteintes. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  454. Cicéron dans son opinion pro Roscio Amerino comoedo, compare une troupe de comédiens à un coche attelé de différents animaux. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  455. Le cheval veut aller à droite, l'âne à gauche, le boeuf tire à plein collier, tandis que la mule rétive et malicieuse s'arrête tout court. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  456. Et moi, je suis le charretier qui fouette ceux qui ne tirent pas propos. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  457. Qui peut douter, messieurs, que cette peinture ne représente au naturel l'attelage des comédiens italiens ? (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  458. Cicéron était Italien, il n'y avait point encore de comédiens français dans la république romaine ; ergo, voilà ces boeufs, ces ânes et ces mules dont le prince de lloquence a voulu parler. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  459. Cela est faux. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  460. La mule est un animal stérile, et .tout le monde sait que Marinette et Colombine ont des enfants tous les neuf mois. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  461. Exemplum ut talpa. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  462. Qu'est-ce qu'un comédien italien ? (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  463. Un oiseau de passage, un étourneau qui vient s'engraisser en France ; un vagabond sans feu ni lieu, et sans parents. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  464. Rayez cela de vos papiers. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  465. Il n'y a point de comédien italien qui n'ait fait des alliances dans tous les quartiers de Paris. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  466. Ces alliances-là ne lui donnent pas le droit de bourgeoisie : il faut avoir, comme les Français, pignon sur rue, un hôtel magnifique, bâti de leurs deniers, ou de ceux qu'ils ont empruntés. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  467. C'est un héritage hypothécable, une vigne qui n'est point sujette à la grêle, un champ fertile où pour quelques paroles semées à tort et à travers, on recueille tous les jours de l'argent comptant. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  468. Cette hypothèque-là est bien casuelle. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  469. Il ne faut que le mauvais vent d'un sifflet pour envoyer la récolte à tous les diables. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  470. Quand un comédien français n'aurait pour tout bien que sa seule garde-robe, il serait plus riche que toute l'Italie ensemble, et trouvera toujours une ressource chez le fripier. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  471. Le moindre petit confident a de quoi habiller, dans un jour de triomphe, toute la république romaine. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  472. Cela est vrai. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  473. Mais si tous les marchands à qui ils doivent leur tiraient chacun leurs plumes, ils feraient le rôle de la corneille d'Ésope, et seraient obligés de jouer les empereurs en pinchina. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  474. Je tombe d'accord que l'on doit quelque petite chose dans la rue Saint-Honoré ; mais une part entière bouche bien des trous, et trente ou quarante ans de service acquittent plus de la moitié des dettes d'un comédien. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  475. On ne devrait pas faire crédit à ces messieurs-là. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  476. Ils me font toujours payer comptant, et ne me rendent jamais juste la passe de ma pièce de quinze sols. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  477. Paraissez, Navarrais, Maures et Castillans, v.63 (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  478. Et tout ce que l'Espagne a nourri de vaillants. v.64 (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  479. N'allons pas plus avant ; demeurons, chère OEnone ; v.65 (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  480. Je ne me soutiens plus, la force m'abandonne ; v.66 (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  481. Mes yeux sont éblouis du jour que je revois ; v.67 (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  482. Et mes genoux tremblants se dérobent sous moi. v.68 (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  483. Peut-on faire quelque parallèle entre le mérite d'un comédien français et celui d'un comédien italien ? (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  484. Le premier est le maître des passions ; c'est le balancier qui fait mouvoir tous les ressorts de l'âme ; c'est un vieux fiacre routiné, qui tient à la main les rênes des passions : tantôt, faisant claquer son fouet, il excite le trouble et la terreur : (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  485. Veut-il inspirer la pitié ; il arrête sur le cul ses rosses fatiguées : (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  486. Voilà ce qui s'appelle retourner un coeur comme une omelette ; et pour faire naître tant de différents mouvements dans l'âme des auditeurs, il faut qu'un comédien français soit un Protée qui change de face à tout moment, et qu'il ait l'art de peindre toutes les passions sur son visage. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  487. Je ne sais quelle couleur les passions prennent sur le visage de vos comédiens ; mais sur celui de vos comédiennes, elles sont toutes peintes en rouge. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
  488. Je crois que les deux troupes se servent du même peintre ; c'est à peu près la même manière. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  489. Quae cum ita sint, je conclus que Roquillard est un sot, s'il ne marie sa fille à la Discorde. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  490. En la donnant à un comédien italien, il lui donne tout au plus un homme. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  491. Arlequin est toujours Arlequin ; le Docteur toujours le Docteur : au lieu qu'un comédien français est un mari en plusieurs hommes ; tantôt homme de robe et tantôt homme de guerre, aujourd'hui César et demain Mascarille. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  492. Que c'est un grand plaisir pour une femme de tâter un peu de tout, et de pouvoir mettre un mari à toutes sauces ! (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
  493. Pour reconnaître en quelque façon le désintéressement de la troupe italienne, qui ne m'a jamais fait payer que quinze sous, et qui m'a donné la comédie gratis à la prise de Namur, j'ordonne qu'Octave épousera Isabelle. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
  494. J'appelle de ce jugement-là aux loges. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
  495. Mes jugements sont sans appel. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 1422 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 284,40 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Total
1 LA BAGUETTE DE VULCAIN7500075
2 LA BAGUETTE DE VULCAIN124000124
3 L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTE7000070
4 L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTE102000102
5 LA NAISSANCE D'AMADIS123000123
6 LA NAISSANCE D'AMADIS121000121
7 LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN194000194
8 LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN118000118
9 LES CHINOIS1767410193444
10 LES CHINOIS03111951
  Total11031051121021422

 

 Lexique d'un texte

 Cherche dans un texte

 Lexique

 Cherche chez un auteur

 Cherche dans le corpus

 Archaïsmes